Magazine Culture

Critiques Séries : Mistresses. Saison 2. Episode 2. Boundaries.

Publié le 15 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-06-10-22h26m04s169.jpg

Mistresses // Saison 2. Episode 2. Boundaries.


Le premier épisode de la saison 2 de Mistresses m’avait donné de l’espoir. L’espoir que la série laisse plus ou moins de côté les défauts de la première saison pour se construite une nouvelle personnalité et de nouvelles bonnes idées. Mais la série a tout de même encore un problème et c’est Savi. Je n’arrive tout simplement pas à comprendre ce que Mistresses veut nous dire à propos de ce personnage. Cela manque donc cruellement de fluidité et j’ai l’impression que l’on en revient toujours à la même chose encore et encore. Je m’en fous donc de l’histoire de Savi et cet épisode ne parvient pas à faire grand chose de bien intéressant à mon humble avis. Le problème c’est que le personnage est devenu une sorte d’errance dans l’histoire de la série. Que cela soit avec Toni ou encore Dom. Il y a quelque chose qui manque là dedans, un truc qui pourrait pimenter l’histoire. Je sais que cela a tout du soap mais on se rapproche beaucoup trop du soap de l’après-midi. Ce n’est pas ce que je recherche quand je regarde Mistresses. Je préfère donc largement ce que la série fait avec Joss. Cette dernière est vraiment mon personnage préféré. Je le disais déjà pour le premier épisode mais ce second ne fait que confirmer mes dires.
Sa petite discussion avec Harry était une bonne idée, permettant de pimenter un peu l’histoire et la série dans son ensemble. Et c’est tout ce que l’on peut attendre de la part de celle-ci. Joss est quelqu’un de libre, de frais et même d’amusant. C’est ce qui sort un peu cette série de son train-train. C’est tout de même beaucoup plus agréable vous ne trouvez pas ? Par ailleurs, il y a aussi April. Cette dernière va passer deux jours avec Daniel, l’artiste mais dès qu’elle va parler de sa fille et qu’il doit partir, elle pense que tout est fini. Sauf que non, forcément ce n’est pas fini. Tout cela est d’un classique qui n’est pourtant pas aussi fade que l’histoire de Savi. April était un personnage tellement détestable l’an dernier que forcément, la voir sous un jour nouveau est une très bonne nouvelle. Cela permet de voir d’autres choses et surtout de s’amuser avec un personnage qui ne donnait pas l’impression de vouloir sortir des carcans. La première saison n’avait pas su donner de bonnes intrigues à la plupart des personnages alors quand on voit que la seconde saison permet de retrouver ces femmes (sauf Savi bien sûr) sur de bons rails, je suis heureux. Au fond, Mistresses peut être un bon guilty pleasure estival.

vlcsnap-2014-06-10-22h43m18s19.jpg
De son côté, Karen a des flashbacks d’Elizabeth Grey. Tout cela permet de faire revenir l’une des meilleures intrigues de la première saison. J’avais adoré Karen et ce même si l’actrice n’est pas particulièrement bonne dans tous les registres (on avait déjà pu voir à quel point elle était parfois médiocre dans Lost). Pour en revenir à Mistresses, l’histoire de Karen et Elizabeth fonctionne à merveille car elle associe tout un tas de bons ingrédients. A la fois a folie d’Elizabeth mais aussi la peur de Karen. Finalement, cet épisode joue avec les intrigues des divers personnages de façon assez cohérente et intelligente. Bien entendu rien n’est parfait et Savi reste le gros point noir de la série mais peu importe, je me suis tout de même bien amusé. Par moment je retrouve dans Mistresses tout ce que j’ai pu plus ou moins perdre dans les séries américaines un peu feuilleton à l’eau de rose. C’est un plaisir coupable qui me manquait et je crois que Mistresses pourrait bien combler ce manque. Surtout quand on voit à quel point certaines séries du genre me déçoivent tout particulièrement (je pense par exemple à Switched at Birth dans un registre plus adolescent). Et puis le potentiel de Mistresses reste assez grand tout de même.
Note : 5/10. En bref, toujours aussi plaisir coupable mais agréable.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog