Magazine Culture

Critiques Séries : In the Flesh. Saison 2. BILAN (UK).

Publié le 17 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

in-the-flesh-poster.jpg

In the Flesh // Saison 2. 6 épisodes.
BILAN


Après une première saison de 3 épisodes réussie, je me demandais ce que pouvait réellement raconter cette seconde saison de In the Flesh. En effet, au départ la série avait été pensée comme une mini-série. Mais étant donné que la première saison était un succès, BBC3 s’est empressée de renouveler la série pour une seconde saison un peu plus longue cette fois puisqu’elle est constituée de 6 épisodes. Si la première saison avait l’atout de l’originalité, la seconde saison a celle de la continuité. En effet, je ne m’attendais pas du tout à ce que le résultat soit autant au rendez-vous avec ces six épisodes. Mais peu importe, de toute façon le spectacle n’a aussi beaucoup étonné, notamment avec l’épisode 2.04. En effet, avec la relation Kieren et Simon, la série m’a pris par surprise mais dans le bon sens du terme. Surtout que Kieren en sait pas vraiment comment annoncer ça à Amy. L’histoire s’enfonce alors dans une longue exploration des sentiments de chacun. Car le but de In the Flesh ressemble presque à ce que Warm Bodies (avec Nicholas Hoult) avait déjà pu faire par le passé. C’est loin d’être une mauvaise idée car après tout, malgré une mythologie bien développée dans la première saison, il n’y avait pas nécessairement grand chose d’autre à raconter au premier abord.
Certes, In the Flesh va trouver de nouvelles idées pour le meilleur mais j’attendais avant tout que les personnages soient au rendez-vous et c’est ce que la série va m’offrir. C’est merveilleux de voir que les personnages de la série parler de leurs propres sentiments, surtout quand ils sont atteints par le virus. Ce virus est quelque chose de traité de façon assez étrange par moment mais l’on ne peut jamais en vouloir à la série de le faire car au contraire, cela donne aussi de la personnalité à ce qui aurait pu ressembler au premier abord à des monstres. C’est la que je retrouve encore une fois Warm Bodies. C’est loin d’être une critique ou une volonté de faire encore et encore le jeu de la comparaison mais les deux oeuvres se ressemblent tout de même énormément. Pour en revenir à Kieren, le héros de la série, ce dernier ne va bien évidemment pas que nous parler de ses sentiments. Après tout, le but de la série est aussi de creuser la maladie qui ronge le monde, le pourquoi du comment. La première saison avait déjà développé pas mal de choses, notamment sur la manière dont cela été traité à la fois en « quarantaine » mais aussi dans la société par les autres. On vivait dans des temps plus ou moins anarchiques.

In_The_Flesh_63009.jpg
Du côté de l’implication politique de In the Flesh, je dois avouer que je suis un peu déçu par la seconde saison. Notamment car l’on ne retrouve pas tout ce que la première saison avait réussi à faire dans le genre. Dommage mais bon, cela ne veut pas pour autant dire que cela ne ressemble pas dans la continuité de ce qui avait été présenté précédemment. Le problème de cette saison est qu’il fallait raconter beaucoup plus de choses et donc étirer forcément certaines intrigues un peu en longueur. Enfin, longueur est un mot difficile dans le sens où il y a toujours quelque chose dans un épisode de la série qui m’a plu, tout simplement. Après tout, le but de In the Flesh est avant tout de nous raconter l’histoire au travers du regard de Kieren. C’est certainement ce qu’il y a de plus intéressant. Ce n’est pas un groupe ou quelque chose dans ce genre là, la série creuse tellement de choses que dans le registre des zombies, je crois que l’on est très loin de The Walking Dead (surtout de la saison 4 de cette dernière). Ce n’était pas facile de reprendre une série après en avoir plus ou moins fait quelque chose de fermé. Je dis plus ou moins car il y avait aussi une belle ouverture, l’opportunité de voir la série sous un angle différent, avec un Kieren différent.
Ce qu’il y a de bien là dedans c’est que la série va plus ou moins bien creuser l’aspect affrontements politiques. Entre ceux qui aiment et ceux qui n’aiment tout simplement pas les morts-vivants. Bien sûr que la série reprend quelques temps après la fin de la première saison. Surtout que de toute façon le le fond de In the Flesh est assez politique. C’est ce que je trouve d’appréciable justement dans cette série, cette semble t-il quête qu’il y a de chercher non pas la vérité ultime mais plutôt un juste équilibre entre les choses qu’elle expose. Elle laisse donc le libre arbitre au téléspectateur qui peut choisir son camp si jamais ce genre de choses arrivaient réellement dans notre monde. La fin de la saison était très solide et surtout très belle. Il y avait là aussi un joli message de la part des scénaristes. Cela fonctionne terriblement bien. L’ambiance de cette saison est peut-être un peu trop différente par moment mais globalement l’écriture est soignée et la mise en scène toujours aussi réussie. Finalement, je n’ai pas de reproches à faire à une saison qui a réussi à nous plonger dans un univers beaucoup plus grand. La première saison était très concentrée sur un groupe de personnages, la seconde choisie d’agrandir son terrain et ce pour le meilleur.
Note : 7/10. En bref, une solide seconde saison.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossier Paperblog