Des socialistes espagnols oublieux de la Républicains.

socialiste je suis attaché aux principes de la République et contre tout héritage monarchique. La monarchie espagnole rétablie par la volonté du Caudilllo et qui s'est forgé sa légitimité au travers du concept de " concorde " qui symbolise la " réconciliation " durant la période de transition post franquiste est un anachronisme politique qui se perpétue par sa seule volonté de transmission héréditaire et oblitère l'existence d'une République Espagnole dramatiquement anéantie par le fascisme. Le nouveau monarque est dans la continuité de ce crime historique. Aujourd'hui je m'interroge sur le processus intellectuel et politique qui a mené les socialistes espagnols à soutenir cette parodie héréditaire! Quel déni à la mémoire de l'histoire, quelle offense à l'honneur républicain du PSOE qui fondait dans le principe républicain sa volonté d'établir une conscience sociale.

Nous sommes en face d'une monarchie désormais contestée par environ un Espagnol sur deux, selon les sondages, Felipe soutenu par la droite et le PS reste populaire, mais dispose d'une étroite marge de manoeuvre, dans un pays où la crise économique et un taux de chômage de 26% ont engendré une perte de confiance dans les rues de Madrid. Mardi, Mariano Rajoy se félicitait de la bonne marche de la succession, donnant "la preuve de la solidité des institutions et du consensus social autour de la Constitution". La droite exemplaire et fidèle à sa haine républicaine. Mais au Sénat, le représentant du petit parti de gauche pro-républicain Izquierda unida, José Manuel Mariscal, affirmait "qu'il ne peut y avoir de concorde avec six millions de chômeurs, avec treize millions de personnes en risque de pauvreté". Voilà des propos qui donnent du sens au combat social et qui comblent l'apathie des socialistes... "L'heure est venue que le peuple décide de son avenir" a-t-il conclu.