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Critiques Séries : The Night Shift. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 27 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Night Shift // Saison 1. Episodes 4 et 5. Grace Under Fire / Storm Watch.


The Night Shift peut parfois être une série médicale sympathique quand elle nous plonge au coeur de l’action. C’est le cas dans « Storm Watch ». Cet épisode nous plonge donc au milieu d’une tempête et des conséquences que cela peut avoir pour un hôpital : des cas dans des conditions extrêmes, des tas de gens blessés, des urgences à tire larigot, etc. De nombreuses séries médicales ont pu le faire auparavant (notamment Grey’s Anatomy et Urgences). Disons que c’est un grand classique de les catastrophes naturelles car cela permet généralement de voir ce dont une série du genre est capable dans le registre. Pour tout vous avouer, j’ai beaucoup aimé cet épisode justement. Il nous permet d’aller à droite et à gauche sans jamais nous ennuyer avec les problèmes des uns et des autres. Bien entendu que les relations entre les personnages servent elles aussi le récit (notamment à l’issue de l’épisode) mais je préfère largement tout ce qui attrait à l’aspect médical extrême. J’ai d’ailleurs toujours adoré les scènes d’interventions médicales extraordinaires qu’une série du genre peut faire. On avait déjà pu le voir dans Urgences (et je n’en ai vu qu’une seule saison c’est vous dire ce qu’il y a certainement encore à venir - mais j’attends toujours que l’on m’offre l’intégrale, si vous voulez vous cotiser -) mais aussi dans Trauma par exemple.
Trauma est une série qui ressemble énormément à The Night Shift. Ce n’est pas nécessairement une critique dans le sens où les deux séries sont médiocres et n’ont pas grand chose de nouveau à nous offrir dans le registre du médical. Mais c’est parfois, comme avec « Storm Watch » efficace. On doit beaucoup aux personnages de Callahan ou encore de Topher mais je crois bien que j’ai de plus en plus de compassion pour Drew. Ce dernier m’a touché dans le dernier épisode. Je ne m’y attendais pas du tout, surtout que The Night Shift n’est pas le genre de séries avec lesquelles j’ai envie de verser dans le drame émotionnel mais cela fonctionne et je crois que c’est tout ce que j’ai envie de retenir. On aurait tout de même pu attendre un peu plus de la part de cet épisode pour Jordan et TC. Leur relation est un poil irritante dans le sens où elle semble vouée à ne pas pouvoir se dérouler sans embuche avant un sacré bout de temps. L’arrivée de Scott (incarné par Scott Wolf, l’acteur aussi charismatique qu’une huitre) n’est donc pas vraiment de bonne augure. Surtout que je n’ai pas trop aimé ce que le personnage tente de faire. C’est presque ennuyeux et très mal interprété. Je me demande comment une chaîne peut encore avoir envie d’engager cet acteur dans une série tant il n’est pas bon du tout.

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J’ai encore de la peine pour les producteurs de V où il incarnait un animateur télé particulièrement mauvais. Mais peu importe, pour en revenir à « Storm Watch », l’épisode gère donc plusieurs cas. Celui de Scott et TC sera une femme et son fils qui sont complètement amochés par la tempête. Et puis Topher qui va tenter de braver la tempête afin d’aider sa femme qui est en train d’avoir des jumeaux. La pauvre, elle n’a vraiment pas de chance, accoucher en plein milieu d’une tempête. Mais cela rend le tout encore plus efficace et tendu. Le téléspectateur vit alors ce qu’il voit à l’écran et au fond c’est ça une série médicale de l’extrême. Par ailleurs, nous avons aussi « Grace Under Fire », un épisode beaucoup plus mineur pour la série. Entre le patient amnésique, Drew qui tente d’aider des soldats blessés ou Topher qui se retrouve sur une opération de vasectomie, forcément… il y a bien mieux à faire. Mais le pire c’est l’arrivée de Scott. Scott Wolf a vraiment le chic pour jouer les petits amis de tout le monde. Après avoir joué l’ex mari de la flic de Perception, il se trouve maintenant ici dans un registre similaire avec lequel il ne change pas du tout de jeu. C’est exaspérant mais peu importe, de toute façon ce n’est pas ce qu’il y a de plus important.
Cet épisode ne renouvelle donc pas grand chose dans l’histoire de The Night Shift. Bien au contraire, il enfonce un peu la série dans de l’esbroufe mal fichu et dans des personnages qui manquent cruellement d’intérêt scénaristique. Le souci vient des intrigues qu’on peut leur donner et des liens qu’ils ont les uns avec les autres. Le côté triangle amoureux de la relation entre Jordan/TC/Scott ne me plait pas car c’est toujours la même chose, traité sous le même angle et avec le même genre de personnages. C’est au bout d’un moment assez éreintant de voir des séries qui n’ont pas d’ambition et qui, dans les relations amoureuses, ne cherchent pas la nouveauté. C’est là que j’aurais aimé que Drew soit un peu plus mis en avant. En effet, sa relation amoureuse avec un homme n’est pas une mauvaise idée. C’est au contraire une aubaine pour que The Night Shift puisse enfin faire évoluer ses personnages, ses intrigues, vers quelques chose de plus moderne, dans l’air du temps.
Note : 4/10 et 6.5/10. En bref, deux épisode très différents. Si d’un côté la déception est de mise, de l’autre l’aspect médical de l’extrême fonctionne et passionne.


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