X-Files // Saison 1. Episodes 18 et 19. Shapes / Darkness Falls.
Cela faisait un bout de temps que j’avais mis de côté X-Files avec regrets mais pour ma défense, j’avais tout un tas d’autres choses à regarder. Du coup, je me promets de vois
parler de X-Files au moins jusqu’à la fin de la première saison et après, on avisera (mais bon je ne sais pas vous mais moi, je le sens bien ce mois de juillet). Tout commence
donc avec « Shapes ». Un retour qui ne se fait pas par la petite porte. En effet, cet épisode nous plonge dans une réserve amérindienne et où des phénomènes étranges
(une créature sans nom tue des gens) semble semer le trouble dans cette petite communauté. On sait déjà pertinemment que cette communauté va être très soudée et surtout silencieuse par rapport à
ce qui se passe mais c’était tout de même assez fascinant. Il s’agit cependant du seul épisode de Marilyn Osborn (Space 2063) pour X-Files. La
scénariste n’a rien fait d’autre dans cette série, peut-être à tord mais bon, on ne va pas en vouloir à la série non plus. Je sais bien que beaucoup de gens n’ont certainement pas aimé cet
épisode, notamment car il part peut-être un peu trop loin (comme cela avait pu être le cas avec des épisodes comme « The Jersey Devil » (dont je serais amené à parler
plus bas) mais peu importe.
Disons que cet épisode nous plonge dans quelque chose d’assez étrange mais terriblement jouissif. Le coup des loup-garous auraient pu être too-much mais il n’en est rien car de toute façon il
faut bien s’attendre à ce qu’une histoire de lycanthropes fasse son apparition dans la série. En tout cas, David Nutter met tout cela en scène de façon assez intelligente. Il y a
aussi entre ces deux épisodes dont je vous parle une forme de lien. On a l’impression que l’on plonge avec les deux épisodes dans la forêt, dans la nature. On est donc loin des épisodes se
déroulant dans des villes plus grandes ou bien même dans des villages avec une civilisation, etc. Ici le but est vraiment de rester au plus près de la nature. Mais j’ai forcément préféré «
Darkness Falls » pour d’autres raisons. Mais avant toute chose, laissez moi vous dire que « Shapes » permet à Mulder et Scully de faire ce qu’ils
savent faire de mieux dans une ambiance où X-Files ne cherche pas à nous surprendre mais elle va malgré tout tenter de faire un lien avec la première affaire des
X-Files que Mulder a traité. C’est en tout cas ce que ce dernier pense en trouvant ce reste de peau d’un animal qui aurait mué.
La représentation de la créature est très étrange, sous forme de sorte de petites lucioles qui bourdonnent. Mais au delà de ça, j’ai presque l’impression que cela ressemble à ce que Revolution faisait ces derniers temps avec sa nano-tech. Je suis presque sûr qu’il faut y voir une référence. Mais cet épisode réussi également quelque chose : le drama. On a donc des personnages qui se retrouvent poussés à leurs paroxysmes, devant faire des choses que l’on ne soupçonne pas nécessaire. Surtout quand ils doivent faire en sorte de tous ne pas perdre la tête (et ce n’est pas facile). Dans cet épisode on retrouve ainsi Titus Welliver (Agents of S.H.I.E.L.D, Lost) qui s’en sort très bien pour nous faire peur. Il y a une vraie connotation horrifique dans cet épisode qui me plait et fonctionne très bien également. Surtout qu’en plus de ça, nous avons Mulder et son scepticisme constant. Mulder n’est pas quelqu’un de rationnel comme Scully de toute façon mais c’est ce qui fait aussi le succès de X-Files à mes yeux. Cet épisode fait aussi partie des épisodes qui nous montrent qu’au fond même nos héros peuvent être touchés par les problèmes qu’ils rencontrent.
X-Files n’oublie pas non plus d’entretenir notre folie envers les conspirations gouvernementales, surtout au travers de la petite conversation que Mulder va avoir avec un médecin qui traite Scully à la fin de l’épisode. Finalement, voici deux épisodes très différents, avec un brillant épisode, proche de « Ice » et de l’autre un épisode en demi-teinte mais que j’ai malgré tout apprécié.
Note : 5.5/10 et 9/10. En bref, deux épisodes très différents.