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IMPORTANT – À LIRE PAR TOUS LES AUTEURS : Combien gagne un auteur ? Être écrivain, ça rapporte combien ? (Éditions Humanis)

Par Dedicaces @Dedicaces

IMPORTANT – À LIRE PAR TOUS LES AUTEURS : Combien gagne un auteur ? Être écrivain, ça rapporte combien ? (Éditions Humanis)Les Éditions Humanis publient sur leur site internet un rapport très intéressant concernant la réalité du milieu de l’édition. Ce rapport s’intitule "Combien gagne un auteur ? Être écrivain, ça rapporte combien ?".

Tous les auteurs novices devraient lire cet article qui les éclairera à propos d’un domaine qu’ils méconnaissent un peu trop souvent et pour lequel ils portent souvent un jugement biaisé et expéditif. En voici un extrait :

Combien de chances avez-vous d’être publié par un éditeur ? Les pourcentages sont extrêmement variables d’un éditeur à l’autre (on imagine facilement que Gallimard qui reçoit plus de 4 000 manuscrits par an, ne peut en éditer qu’une faible part).

Selon l’enquête publiée dans l’Annuaire à l’Usage Des Auteurs Cherchant un Éditeur (Éditions Audace), les chances de voir son manuscrit accepté par un éditeur varient entre 0 et 30 % , mais la moyenne générale de cette grande fourchette se place à 2 % . Pour dire les choses autrement, vous avez 98 % de chances de voir votre manuscrit refusé par l’éditeur à qui vous l’adressez. Mais les écarts étant très importants d’un éditeur à l’autre, vous pouvez augmenter vos chances de manière significative en choisissant un éditeur peu connu et qui cherche à étoffer son catalogue.

Pour vous donner une chance raisonnable de voir votre livre édité, respectez ces trois règles :

  • Envoyez votre manuscrit à plusieurs éditeurs (entre 10 et 20 semble raisonnable),
  • Choisissez des éditeurs qui publient des livres correspondant au vôtre. Inutile d’envoyer votre thriller à un éditeur spécialisé dans les romans sentimentaux ! Examinez soigneusement le catalogue de l’éditeur avant de le démarcher.
  • Respectez les conseils proposés sur la page " Comment envoyer son manuscrit".

Le délai de réponse de la plupart des éditeurs est de trois mois. Si vous n’avez pas de réponse, passé ce délai, il est légitime d’envoyer un mail ou un courrier pour savoir où en est l’examen de votre manuscrit.

Extrait de l’article : "Selon les chiffres publiés par la DGMIC, il y a eu environ 64 000 nouveaux livres édités en 2011. Mais quelles sont les ventes moyennes d’un premier roman ? Entre 500 et 800 exemplaires (selon l’Express). Oui, je sais, c’est très peu et sans doute beaucoup moins que ce vous pensiez. Encore s’agit-il là d’une moyenne qu’on peut considérer comme "faussée" par les quelques réussites spectaculaires qui sont venues gonfler ces chiffres. Si cela peut vous consoler, même les stars peuvent avoir des difficultés à vendre. Voici quelques flops de l’année 2011 : Luc Chatel & Jean-Pierre Chevènement, Le Monde qu’on leur prépare (931 ventes), Noël Mamère, La Malédiction des justes (362 ventes), Christine Boutin & René Frydman, Les Nouvelles Familles (261 ventes)."

La répartition des gains et des coûts pour un livre imprimé.

IMPORTANT – À LIRE PAR TOUS LES AUTEURS : Combien gagne un auteur ? Être écrivain, ça rapporte combien ? (Éditions Humanis)De l’auteur au libraire, qui gagne quoi ? Le graphique ci-contre prend l’exemple d’un livre imprimé et vendu au prix de 20 euros. Il explique comment se répartissent ces 20 euros parmi les différents partenaires impliqués dans sa production et sa vente. Il s’agit là cependant d’une moyenne, tous livres confondus.

Si le prix du livre est inférieur à 20 euros, l’ensemble des partenaires impliqués ici verront leurs gains diminuer. Pour un livre de fiction vendu 15 euros, par exemple, la part de l’auteur variera entre 1, 2 et 1,8 euro, selon le type le contrat qu’il aura négocié avec son éditeur. Sa part pourra même être inférieure à 0,75 euro si les ventes sont faibles, car de nombreux éditeurs proposent des pourcentages de rémunération progressifs en fonction du nombre d’exemplaires vendus. Quand le livre se vend à moins de 1 000 exemplaires (ce qui est très fréquent), la part de l’auteur n’est souvent que de 6 % du prix du livre.

Voici un exemple des pourcentages proposés par un éditeur :

  • 6 % sur les 3 000 premiers exemplaires,
  • 7 % entre le 3 001ème et le 6 000ème exemplaire,
  • 8 % entre le 6 001ème et le 9 000ème exemplaire,
  • 9 % entre le 9 001ème et le 12 000ème exemplaire,
  • 10 % entre le 12 001ème et le 30 000ème exemplaire,
  • 12 % au-delà du 30 000ème exemplaire

Extrait de l’article : "Si vous cherchez la gloire et la reconnaissance, oubliez vos prétentions à la fortune. Mais si c’est vraiment la fortune que vous espérez obtenir par le biais de votre travail d’écriture, alors cessez de jouer avec les mots : vous cherchez bel et bien à en faire un "métier". Abordez ce métier avec la tête froide et avec tout le sérieux que vous accorderiez à n’importe quel autre métier. L’écrivain professionnel est un artisan. En tant qu’artisan, il ne peut espérer gagner correctement sa vie que s’il maîtrise correctement son art… et bien souvent à la seule condition de créer sa propre entreprise. Vouloir devenir riche ici et tout de suite, alors que vous venez de terminer votre premier livre (c’est-à-dire : alors que vous êtes encore un apprenti) ne peut avoir de sens que si vous êtes un génie. Or, le génie est par définition exceptionnel. "


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