Après un mois de mai en demi-teinte, c'est un super mois de juin qui vient de s'écouler. J'aurais des dizaines de photos à faire figurer dans cette rétro du mois mais me voilà obligée d'en faire une sélection... A tel point que je me demande si je ne vais pas passer à une rétro par semaine pour l'été... A voir (je suis flemmarde et incapable de tenir quelque chose de régulier, ne l'oublions pas)
En Juin donc, le bonheur, c'était simple comme :
De la lecture futile au soleil, au bord de la piscine, une huile de bronzage et une paire de lunettes
Regarder une de nos tortues pondre sous nos yeux : 5 oeufs en début de mois et 3 hier, et ensuite se régaler de fraises.
Découvrir qu'une boutique Kusmi Tea a ouvert aux Terrasses du Port, the New Place to Be Marseillais, et se refaire un stock de thé.
(pour les non-Marseillais, les Terrasses du Port, c'est un nouveau centre commercial ultra tendance qui a ouvert le mois dernier. Superbe car neuf et avec une vue magnifique sur le port. Mais bon, c'est juste un centre commercial quoi. Ça n'empeche pas que depuis un mois, 90% des conversations marseillaises commencent par "Alors, t'es allé faire un tour aux Terrasses ?")
Aller au fond du jardin pour cueillir des poires et faire des Granités de Poire sur lit de Speculoos maison (ce qui, en fait, est une compote avec un biscuit mais qu'importe)
Manger du nutella à la petite cuillère.
(si tu ne sais pas pourquoi, il est grand temps de rejoindre tes 619 petits camarades sur la page Facebook de CET)
Lire 3 livres :
- Nos étoiles contraires de John Green : Gros gros coup de coeur pour ce bouquin. Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer et se sait condamnée. Dans un groupe de soutien, elle rencontre Augustus, lui aussi malade, avec qui elle partage son amour des livres et son humour. Les deux adolescents vont vite devenir inséparables et leur histoire d'amour, bien que forcément éphémère commence ... Raconté comme ça, ça pue la guimauve à plein nez et pourtant ce livre est une merveille. L'auteur arrive à traiter un sujet grave avec une finesse et une drôlerie exceptionnelle. On s'attache aux personnages de manière très forte. Ce livre m'a bouleversée et j'ai du attendre au moins 10 jours avant de réussir à en attaquer un autre... (une adaptation cinéma sortira le 20 août au cinéma). J'ai beaucoup beaucoup aimé.
- Une dernière chose avant de partir de Jonathan Tropper. J'ai lu pas mal de ses bouquins et c'est à chaque fois un plaisir pour l'amatrice d'humour caustique que je suis. Ces héros sont des anti-héros, souvent de gros loosers mais toujours terriblement attachants. Ici, Silver, une ancienne rock star qui a fait un seul et unique tube, qui se retrouve aujourd'hui divorcé et seul, sans le sou, et qui ne voit plus sa fille. Quand il apprend que son ex-femme va se remarier et que sa fille vient le trouver pour lui annoncer qu'elle est enceinte, sa vie prend un nouveau tour ... J'ai aimé.
- Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin-Lugan : Ca commence bien, ça commence même très bien. Ces phrases courtes, percutantes, ce drame qui arrive soudain. On se dit qu'on va avoir un sacré bon bouquin sur la reconstruction après un deuil. Et puis, tout à coup, coucou, le bouquin se transforme en mauvais Harlequin. Mais genre mauvais de chez mauvais. L'histoire devient prévisible à mort (spolier : elle rencontre un type qu'elle déteste et à la fin, ô surprise, ils s'aiment; les dialogues sont à mourir de rire, l'écriture affligeante ("je ris toute seule en regardant Megan essayer d'avancer dans le sable avec ses stilettos. Je crus faire pipi dans ma culotte quand Postman Pat (le chien) lui sauta dessus"). Bref, pardon pour cette jeune femme mais c'est nul à chier. L'imposture éditoriale de l'année. Dieu sait que je kiffe pas trop Katherine Pancol, mais à côté d'Agnès Martin Lugan, c'est du Simone de Beauvoir. C'est dire combien j'ai détesté.
Sinon, j'ai bien entammé un livre méga prometteur qui me tient en haleine depuis 4 jours : La vérité sur l'affaire Harry Québert de Joel Dicker. Pour l'instant c'est le top du top du polar mais j'attends de le finir pour vous en parler.
Découvrir la satisfaction du travail accompli et le goût de l'effort. J'avoue, j'en ai chié grave. Parce que c'est pas comme s'il faisait pas chaud dans notre douce ville en ce moment. Puis, Chéri me fait faire les trucs chiants et ingrats pendant que lui fait les finitions tranquille sous pretexte que "tu vas dépasser" (j'ai ralé pour la forme puis j'ai plus rien dit parce qu'une partie de moi sait qu'il a raison). Mais quand je vois ça, je suis quand même un peu fière.
Renoncer à ma manucure, qui toute OPI fusse-t-elle ne peut pas résister au ponçage et autres peintures. (Bonjour, j'ai des mains d'ouvrier de chantier mais je le vis bien)
Me régaler de fruits d'été.
Voir Le Bouledogue s'amuser comme un petit fou. Un barbecue, des salade, du vin et un fraisier entre amis.Sinon, j'ai :
- jardiné, jardiné et encore jardiné le matin de bonne heure à la fraîche, ça me détend (Bree Van de Kamp sort de ce corps)
- profité de mon dernier mois d'abonnement à la salle de sport pour tenter, sans succès, de me sculpter un corps de rêve.
- passé un samedi soir à pleurer toutes les larmes de mon corps devant la série "Le vétérinaire de Bondi Beach" sur la chaîne Animaux. Y'avait un chien qui avait le cancer, un autre qui s'était fait renverser par une voiture puis un dernier retrouvé pendu parce qu'il s'était coincé aux barreaux d'une fenêtre en voulant sauter. Une horreur. Dieu merci tout est bien qui fini bien dans le monde merveilleux de la télévision et tout le monde est rentré chez soi en vie.
Et toi, ton mois de juin ?