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Cris du chœur. Les organisations patronales demandent à inclure de manière explicite et rapidement une baisse des charges et de la fiscalité

Publié le 30 juin 2014 par Blanchemanche
http://www.ugict.cgt.fr/articles/billet/cris-du-choeurPublié le  lundi, 30 juin 2014  dans  Billets de la semainePatron
Dans une unité qui ne leur est pas si familière, tant le Medef fait de l’ombre et tire la couverture à lui, les patrons de 7 organisations se sont adressés à François Hollande à quelques jours de la conférence sociale des 7 et 8 juillet.Tous en chœur, Medef, CGPME, UPA , FNSEA, entre autres, se rappellent au bon souvenir du Président de la République pour qu’il tienne les promesses qu’il n’a cessées de leur faire ces derniers mois après avoir bien douché les espoirs des salariés qui s’étaient prononcés pour son élection en 2012.
Après des « discours qui ont redonné espoir aux entrepreneurs », « nous constatons que les actes ne suivent pas les discours », disent-t-ils, réclamant « trois actes concrets ».Ainsi, les organisations patronales demandent à « inclure de manière explicite et rapidement » dans la loi les promesses du Pacte de responsabilité sur une baisse des charges et de la fiscalité.Elles veulent aussi que soient « retravaillés » les textes sur la pénibilité et « ajustées » les dispositions sur le temps de travail, dont la durée minimale doit passer à 24 heures par semaine le 1er juillet. Autant dire qu’ils veulent tout bonnement qu’on en vide le contenu et qu’on rende ces dispositions inopérantes.Non contents, ils voudraient aussi un « moratoire » sur tout texte susceptible de durcir la réglementation ou d'augmenter les contrôles.Enfin, les signataires de ce texte publié par le Journal du Dimanche hier exigent des « réformes structurelles » sans « tabous » ni « dogmes » pour baisser la dépense publique.Ces revendications sentent un peu le recuit. Elles peuvent se résumer à moins d’État, moins de salaire socialisé, moins de réglementations sanitaires, sociales, environnementales, moins de droits pour les salariés.Dès lors, les salariés ne peuvent rester spectateurs de ce détricotage en règle du social, dont non seulement nous avons besoin, mais qui de plus nous a permis de résister moins mal que d’autres aux assauts de la crise.

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