Rectify // Saison 2. Episode 3. Charlie Darwin.
Après deux épisodes sans Daniel, la série le fait enfin revenir pour le meilleur. Cet épisode est l’aboutissement logique des deux premiers épisodes de la saison. Je dois avouer que je ne
m’attendais pas forcément à ce que cela soit fait de cette façon mais Daniel est maintenant sorti de l’hôpital et encore sous le choc. On peut comprendre qu’il ne soit pas encore totalement remis
de ce qui s’est passé dans le final de la première saison. L’une des grandes surprises de cet épisode est certainement le moment où Daniel dit à Daggett que Bobby Dean n’a rien à voir avec ce qui
s’est passé dans le cimetière. Je me demande vraiment ce que cela prépare pour la suite de la saison mais c’est à la fois un mystère et aussi un enjeu des plus intéressants pour la suite de la
saison. En tout cas, ce que j’ai du mal à cerner c’est où est-ce que Rectify veut nous emmener cette année. Il y a des pistes à droite et à gauche mais ce n’est pas suffisant à mon humble avis.
Avec une saison plus longue que la précédente, forcément que le tout est assez différent mais au delà de ça, je trouve que c’est tout simplement parfait. Mais de toute façon, on sait pertinemment
que tout cela est aussi un moyen pour Daniel de prouver qu’il en a marre et qu’il a envie de passer à autre chose.
C’est ce que j’ai ressenti dans son petit discours à Amantha et son « I’m done with it. And you don’t have to be ». De toute façon, Daniel n’est pas encore totalement guéri. Que cela
soit d’un point de vue purement physique (avec ce qui s’est passé dans le final de la saison 1) mais aussi psychologique (à la fois pour la saison précédente mais aussi pour ses années en
prison). Daniel met alors toute son énergie dans des choses qui au fond semblent futiles, que cela soit nettoyer des vitres, aider un voisin avec une branche cassée, etc. On a presque
l’impression que Daniel tente de faire amende de tout ce qui s’est passé auparavant, d’être l’homme gentil et non plus l’homme mystérieux, celui que personne ne doit craindre car de toute façon
il est innocent. Il ne cherche donc plus tellement à s’enfermer dans sa bulle, une bulle qui permettait dans la première saison de se questionner encore sur son innocence et le bien-vouloir du
personnage. Mais l’épisode cherche à transformer toutes ces séquences en de vrais moments de pur bonheur pour le téléspectateur. Il y a donc quelque chose qui, dans la mise en scène fait briller
le tout.

Note : 7.5/10. En bref, si la promesse d’explosion n’est pas là, l’épisode reste merveilleux malgré tout.