Magazine Poésie

Les deux soeurs

Par Vertuchou

De ces deux jeunes sœurs je possède l'aînée,
Sa beauté claire brune a tout ce que je veux,
Mais comme son amour m'engage dans ses nœuds
Mon amour la ravit et la tient enchaînée.

Sa cadette pourtant me semble si bien née,
Sa bonté naturelle est si douce à mes voeux,
Ses yeux ont tant de traits, ses traits ont tant de feux,
Que mon âme se plaît d'en être illuminée.

Dans ce choix incertain de l'état où je suis,
Me dois-je déclarer ? Je n'ose, je ne puis,
L'amour et le respect étouffent mon langage.

Hasardons toutefois, mais un mot seulement ;
La cadette est constante, et l'aînée est volage,
Et je suis la constance et fuis le changement

Guillaume Colletet


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vertuchou 94 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine