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Critiques Séries : Rake (US). Saison 1. Episode 13.

Publié le 06 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Rake (US) // Saison 1. Episode 13. Mammophile.
SERIES FINALE


Quand FOX avait diffusé les épisodes 1.11 et 1.12 de Rake, j’ai cru qu’ils étaient les derniers épisodes de la série. Finalement, je me suis trompé, il y a avait bel et bien 13 épisodes. Puisqu’un épisode ce n’est pas grand chose, je me suis sacrifié et j’ai été voir ce que cela pouvait donner. Sauf que l’on ne peut pas dire que « Mammophile » soit réellement réussi non plus. C’est un épisode qui trouve son salut dans son intrigue judiciaire encore une fois qui était plutôt correcte. Keegan va alors devoir ruser afin de défendre un nouveau client et sa mère qui vont tous les deux confesser d’avoir commis… le même meurtre. J’aime bien ce genre d’intrigues où y a une sorte de quiproquos chez les personnages qui sont accusés et ceux qui s’accusent pour sauver l’autre. Keegan doit donc tenter de découvrir qui tente de protéger l’autre et c’est ce qu’il y a de plus amusant là dedans. La première partie de l’épisode est alors la plus réussie de l’épisode. On a donc ici la série judiciaire que j’aurais apprécié voir un peu plus souvent durant cette première saison afin de ne pas me donner l’impression que je perds mon temps. Puis la seconde partie de l’épisode était un peu moins bonne. La faute encore une fois à des scénaristes un peu trop laxistes qui tentent de se concentrer sur des trucs qui ne fonctionnent pas aussi bien que prévu.
Par ailleurs, Keegan se retrouve coincé avec Louis qu’il va alors emmener un peu de partout afin de pouvoir passer de bons moments. J’adore la manière dont Louis sait jouer au personnage un peu drôle sur les bords. Cela fonctionne en partie, notamment car je ne sais pas vraiment quoi attendre de la part de Rake. La série a su être une série judiciaire amusante par moment, mais pas toujours efficace. Disons que le fait que Keegan découvre que Mikki sort avec quelqu’un qu’il connait n’apporte pas grand chose non plus. L’histoire personnelle de Keegan a toujours manqué un peu d’intérêt. Ce n’est pas la faute de Greg Kinnear qui tente d’être tout à la fois et ce de façon efficace. Mais on ne peut pas dire que Greg Kinnear soit parfait. Dans la seconde partie, l’épisode ronronne un peu trop. Notamment car le fils et sa mère jouent la carte encore et encore du « je suis coupable mais pas l’autre ». Cela aurait pu être intéressant si seulement on était sorti de cette salle d’interrogatoire qui donnerait le bourdon à n’importe qui. En tout cas, c’est le cas pour moi. Je ne savais pas quoi attendre du dernier épisode de la saison 1 de Rake et si la série tente de donner un semblant de conclusion à la plupart de ses intrigues, ce n’est pas trop ça non plus.

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Surtout que sur le plan personnel, Keegan ne parvient pas à être à la hauteur de mes attentes. C’est un personnage qui est intéressant d’un point de vue purement scénaristique mais apparemment, les scénaristes ne savent pas du tout quoi en faire. Ce sentiment d’une série complètement éclatée, décousue, etc. est bel et bien là encore une fois et déçoit donc le téléspectateur que je suis une nouvelle fois. J’espère donc maintenant revoir Greg Kinnear à la télévision mais dans une série bien mieux écrite. Rake n’était pas vraiment le rôle dont il avait besoin. C’est aussi le souci des remakes. Je sais bien que celui de Rake a été chapeauté par le créateur de la série originale mais parfois cela fonctionne et d’autres fois non. Dans la série australienne il y a un aspect judiciaire bien plus intéressant qui est mis en scène contrairement à la version américaine qui ne sait pas du tout faire du judiciaire à l’américaine réussi. C’est bien la preuve qu’un australien ne peut pas adapter sa propre série sur le sol américain quand les choses sont différentes. Rake est alors simplifiée au maximum, écrite comme si un fan de séries judiciaires américaines avaient voulu nous raconter quelque chose.
Note : 4/10. En bref, fin ratée.


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