C’est mon 8ème roman d’Agatha Christie et « avec le temps », je me rends compte que les atmosphères peuvent être très différentes d’un livre à l’autre.
Cette fois-ci, ce n’est ni Hercule Poirot, ni Miss Marple qui mène l’enquête mais de « simples » policiers. Le personnage principal Charles se retrouve au cœur de l’enquête car son père est lui-même policier. Ce dernier est amené à enquêter sur le meurtre de Monsieur Léonidès, lequel s’avère être le grand-père de la future épouse de Charles…
L’intrigue se déroule dans une maison plus qu’étrange puisqu’elle est… biscornue. Le huis clos familial devient très vite pesant dans cette affaire (il y a autant de suspects que de membres de la famille et le dénouement arrive à la toute fin) et comme à l’ordinaire chez l’auteur britannique, les personnages ont des caractères bien déterminés.
J’ai plutôt aimé cet Agatha Christie. J’ai surtout apprécié cet environnement sombre, angoissant. Pour la première fois, j’ai eu l’impression de lire un roman psychologique, ce qui était loin de me déplaire.
Trois générations de la famille Léonidès vivent sous le même toit, dans une vaste maison biscornue. Quand le grand-père, un richissime et tyrannique patriarche, meurt assassiné, tout le monde est soupçonné, même ses petits-enfants… Mais lequel d’entre eux aurait une raison suffisante pour commettre un tel crime ?