Le mec de la tombe d'à côté

Désirée, la trentaine, est bibliothécaire. Elle vient récemment de perdre son mari. Benny est fermier, il se rend régulièrement sur la tombe de ses parents. Tous deux se croisent au cimetière sans jamais s’adresser la parole, jusqu’au jour où, par le plus grand des hasards, leurs sourires se rencontrent et c’est le début d’une histoire d’amour passionnelle.

Passionnelle, certes, mais pas vraiment pour moi. Oui, leurs actes, le besoin qu’ils ont l’un de l’autre sont la preuve de cette passion, mais je n’ai pas du tout été émue par leur amour. Au contraire, ils m’ont énervée plus d’une fois. Franchement, Désirée, elle s’exprime tellement peu, c’est insupportable. Benny, c’est bien d’être un peu bourru, mais il ne faut pas sombrer dans la caricature non plus. J’ai ressenti une espèce de froideur, comme une sensation de distance entre les personnages et moi, qui m’empêchait d’être touchée par leur histoire. Et puis la fin ? Je ne sais pas quoi dire. Déjà Désirée s’exprime peu, mais quand elle le fait, c’est d’une telle manière… qu’il fait être Benny pour comprendre et accepter un tel phénomène. Je pense tout de même que le format audiolib est peut-être la cause de mon antipathie pour cet ouvrage. Je n’ai pas beaucoup aimée la voix de la lectrice de Désirée, je trouve qu’elle accentue son côté pincé. Peut-être faudrait-il que je relise le roman en format papier ?

Il y a quand même quelque chose qui m’a plu dans ce roman : l’humour. Les situations cocasses et les bons mots (« le blaireau national », par exemple,  « la crevette ») abondent et j’ai ri plus d’une fois. Rien que pour l’humour, la lecture vaut la peine. Son format court est également un bon point. 5 heures d'écoute, c'est peu et on ne s'ennuie pas (même si on s'énerve tout seul).

MAZETTI Katarina, Le mec de la tombe d’à côté,  lu par Marielle Ostrowski et Michelangelo Marchese, Audiolib, 2011

Note pour ceux qui habitent la région de Malmedy : cet ouvrage se trouve à la bibliothèque communale.