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Dior VIII Montaigne

Publié le 11 juillet 2014 par Pascal Iakovou @luxsure

Le 8 : un chiffre magique pour Christian Dior, évoquant tour à tour le 8 octobre 1946, jour de l’ouverture de sa Maison ; son adresse avenue Montaigne, dans le VIIIe arrondissement parisien ; « En Huit », le nom de sa première collection. C’est naturellement que la première montre en céramique imaginée par Dior en a reçu, en plus du nom du créateur, ces quatre caractères d’une évidente simplicité : VIII.

Une évidence traduisant au poignet tous les codes de la Maison : la ligne architecturée, le clin d’œil au tailleur « Bar », les déclinaisons multiples, précieuses et légères, célébrant, à tous les instants du jour et de la soirée, une même approche de l’élégance au féminin, faite de raffinement et de préciosité. Avec Dior VIII Montaigne, Dior ne rend pas seulement hommage à l’adresse historique de la Maison et au luxe parisien, mais pousse l’inspiration plus loin encore et effectue un véritable retour aux couleurs fondamentales de la palette de Christian Dior en convoquant l’acier. Le gris, couleur emblématique du XVIIIe siècle français, était si prisé par le couturier (« C’est la plus élégante des couleurs neutres », écrit-il dans son Little Dictionary of Fashion en 1954) qu’il deviendra sous ses doigts, sur le corps des femmes et aux murs de sa boutique le légendaire « gris Dior ».

Sur Dior VIII Montaigne, le gris de l’acier s’allie au rose, « la plus douce des couleurs », selon Christian Dior, évoquant la teinte de la maison normande de son enfance, à Granville, celle aussi des fleurs dont il était grand amateur. Rose de l’or qui se pose sur l’aiguille des secondes, les index, la lunette, le bracelet ou le fond de boîtier ; rose de la laque translucide qui teinte délicatement le cadran ou rose plus franc du cadran en acier galvanisé du modèle Grand Bal « Plissé Soleil ». Le bleu pâle, « l’une des plus ravissantes couleurs » selon le couturier, s’invite également sur ce modèle inédit.

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Plus que jamais, Dior VIII Montaigne déploie les atouts d’une féminité subtilement revisitée. Les cornes affinées, le boîtier et le bracelet amincis, les pyramides aux arêtes adoucies renouvellent discrètement l’esprit couture de ce garde-temps. Montre « bijou » dans un nouveau diamètre de 25 mm, sur bracelet en acier, or rose ou alligator ; montre de jour dans sa version tout acier, en 32 ou 36 mm, habillée ou non d’un simple ourlet de diamants sur cadran de nacre blanche, ou en version bicolore (bracelet en acier et lunette en or rose ou bracelet mixte), Dior VIII Montaigne sait aussi jouer la complice jusqu’au bout de la nuit, se parant, dans sa version Grand Bal, d’une masse oscillante fonctionnelle et placée côté cadran, en or, nacre et diamants évoquant le motif couture, hypnotique et virevoltant, du plissé soleil.

Cette culture mode habite la Dior VIII Montaigne, du revers du boîtier, soigné comme la doublure d’une robe, aux détails raffinés du cadran. D’ores et déjà classique, éminemment chic, la Dior VIII Montaigne a l’âme d’une authentique Parisienne, jouant avec les couleurs, jonglant avec les références, s’amusant avec les diamètres. Elégante et féminine, la Dior VIII Montaigne sait aussi varier sa garde-robe, alternant l’éclat des bracelets en métal et la lumière veloutée de l’alligator. Montre le jour, bijou le soir, la Dior VIII Montaigne enchante, au plus- que-parfait, tous les instants du présent.

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