Suivez le guide

Chaque jour un blogueur muni d’un audioguide, d’un crayon et d’un appareil photo vous fera découvrir une partie de l’Abbaye. Aujourd’hui c’est Margot qui a pris l’air.

L’abbaye aux Dames a été fondée en 1047 par Agnès de Bourgogne et son mari Geoffroy Martel (comte d’Anjou). Au fil des événements, les uns après les autres, les noms s’écrivent dans son histoire. Guerre de Cent ans, Guerres de religion… Telles sont les grandes périodes que le majestueux monument traverse. Mais c’est au XVII° siècle qu’elle manque de succomber aux flammes, suite à deux incendies successifs. Heureusement, les bâtiments liés au couvent sont reconstruits sous la conduite de l’abbesse Françoise de Foix.

Au XVIII° siècle, un relâchement se fait sentir et l’Abbaye doit vendre une partie de ses biens. Lors de la Révolution, les bâtiments sont transformés en prison, puis en caserne. Finalement, après de nombreux rachats, l’Abbaye aux Dames est restaurée et réhabilitée grâce au Festival de Saintes et à l’association Abbaye aux Dames notamment.

Aujourd’hui, je vais vous présenter les extérieurs de l’Abbaye aux Dames ; en particulier, le cloître.

Nous voici dans la grande cour actuelle. Derrière, une aile du couvent, reconstruit au XVIII° après les incendies.C’est l’un des plus importants de France ; il a abrité plus de 100 religieuses.

A gauche, l’église Abbatiale, chef d’œuvre de l’art roman. Premier monastère de femme en Saintonge, elle a crée au XIème siècle.

Sa façade à été construite vers 1920 par maître Berenger. Ce fut un long travail de plusieurs années. Le portail est constitué de quatre « voussures » (courbure d’une voûte) et de deux arcades, dont une qui représente le Jugement dernier. Enfin, le fronton, plus récent, à été construit à la fin du XVI° siècle.

Le portail du bâtiment qui se dresse derrière le cloître, en face de vous, date de la renaissance italienne.

En face, les vestiges du cloître de l’abbaye, découvert lors des fouilles archéologiques de 1986. Il jouxte la nef et le bras sud du transept de l’Eglise. Il ne reste plus de vestige en élévation ; les pères l’avaient enseveli sous 1 mètre de remblais. Pour créer un vaste de lieu d’exercices et de parade.

Quatre galeries couvertes entouraient le cloitre ; il n’en reste que peu de traces. Un puits se situe au milieu de la pelouse de ce cloître. Les margelles datent du XVI° siècle et sont ornées des armes de l’abbesse grâce à qui l’Abbaye, une année, ne fut pas totalement détruite.

Voici la première description de l’Abbaye aux Dames, concernant seulement ses extérieurs. Au prochain épisode, nous rentrerons dans l’Abbaye. u

Margot Douteau