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[CINEMA] Notre critique de « Transformers : l’âge de l’extinction »

Par Evilredfielduniverse

FICHE TECHT4 [CINEMA] Notre critique de Transformers : lâge de lextinction

Michael Bay est au cinéma ce que McDo est à la bouffe : on sait que c’est de la merde, mais on adore en manger. L’avantage avec lui, c’est qu’on n’en attend jamais rien, donc on n’est jamais déçu. Parfois on peut même être surpris comme avec Pain and Gain, film « intimiste » pour ce genre de réal. Mais une fois n’est pas coutume, Transformers : l’âge de l’extinction est un film de gros bourrin !

Une recette bien huilée

On retrouve les ingrédients principaux de la cuisine Bay à savoir de belles bagnoles, des courses-poursuites, de belles bagnoles qui explosent dans des courses-poursuites, des avions, des avions qui explosent, des fusillades avec des explosions ; oui parce que des explosions, il y en a beaucoup ! Il faudrait compter mais en moyenne, il doit y en avoir une toutes les trente secondes… On retrouve aussi ses fameux plans en contre-plongée décadrée et ses ralentis (trop de ralentis, on retiendra ce poing frappé de Mark Walhberg tellement désespéré qu’il enfonce un clou avec un marteau invisible dans l’herbe !) véritable marque de fabrique de Bay. Mais, on le sait, Bay aime le spectacle et c’est ce qu’on aime chez lui. On sait qu’en allant voir ses films, on ne risque pas une surchauffe des neurones. Plutôt l’inverse en fait.

T4 1 [CINEMA] Notre critique de Transformers : lâge de lextinction

Sur l’affiche, la catch-line nous dit que « les règles ont changé »… Alors bon, d’accord, cette fois c’est un peu l’inverse, ce sont les humains qui cherchent à exterminer les Autobots. Pourquoi, alors qu’ils nous ont aidé à sauver l’univers ? Parce qu’un vilain industriel a trouvé le moyen de construire ses propres Transformers. Du coup, on les traque, on les tue, on les recycle ! Mais au final, les humains finissent par être dans la merde et les Autobots sont obligés de les aider, car eux seuls comprennent le vrai sens du mot humanité. Ce sera là la seule profondeur du film : malgré toutes nos erreurs passées, nous ne pouvons pas nous empêcher de les répéter, avides que nous sommes, quitte à se prendre pour Dieu dans le but de se faire de l’argent. Walhberg le résume assez bien à Optimus Prime qui reproche aux humains de faire trop d’erreurs : « C’est parce que nous sommes humains ! » Les méchants, eux, sont toujours les mêmes, à peu de chose près ; les humains qui cherchent à tirer profit d’une guerre galactico-transformable aussi ; ainsi que la blondasse caution bonnasse qui est plus là pour attirer le mâle lambda dans les salles et qui nous fait chier tout du long. Ce qui ne change pas non plus, c’est que lorsqu’on parle des humains, on parle bien sûr des américains, de la grande nation américaine, du seul pays sur Terre tellement génial que tous les extra-terrestres veulent le détruire. Quand est-ce que sauver le monde voudra dire vraiment sauver le monde et pas simplement les Etats-Unis…?! Ce qui change toutefois, c’est que cette fois-ci, c’est donnant-donnant entre les humains et les méchants Transformers (je les appelle comme ça pour ne pas spoiler). Nous sommes au début en position de force, du moins nous le pensons. Jusqu’au moment où, bien sûr, ça dérape, mais Optimus Prime est toujours là pour flinguer de la ferraille !

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Le changement, c’est maintenant

Autre changement et non des moindres, le casting. Même si Mark Walhberg est peu crédible en inventeur fou qui passe son temps à créer des robots plus inutiles les uns que les autres dans sa grange au fin fond du Texas, il n’en reste pas moins très sympathique, certainement plus que cette tête à claque de Labeouf, et enchaîne les petites vannes entre deux explosions. Le fait que l’histoire tourne autour de ce père looser qui tente de se racheter une image auprès de sa fille qu’il croyait pure mais qui en fait s’envoie en l’air avec un pilote de rallye, le tout sur fond de guerre entre les humains (américains) et les robots, confère au film un aspect plus adulte et plus dramatique que les précédents où le laidron était obligé de sauver le monde (les USA) pour séduire la bombasse. Heureusement qu’il y a aussi cet énervant mais sympathique Stanley Tucci, ici en roue libre mais dans le bon sens, pour amuser la galerie et étoffer le casting, car ce n’est pas le couple fille/pilote de rallye qui vont rehausser le niveau avec leur charisme de poulpe. Bref, on l’aura compris, il n’y a pas grand-chose de plus dans ce quatrième opus qui soulève l’intérêt si ce n’est la débauche d’effets spéciaux. Et oui, car faire un film basé quasi uniquement là-dessus, il faut balancer du lourd pour que ça reste impressionnant. Du coup, on va chercher des dinosaures (oui oui, belle course-poursuite à dos de T-Rex pour Optimus Prime l’épée brandit), on vole, on saute dans tous les sens, on pilote des vaisseaux spatiaux, bref, on fait du grand n’importe quoi !

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Conclusion : Alors si tu as aimé ou du moins passé un bon moment devant les premiers, celui-ci ne déroge pas à la règle et reste un spectacle impressionnant qui te fera oublier que dehors il pleut, que tu as un cerveau et que tu n’as pas de vacances cette année parce que tu n’as plus un rond. Si tu n’as pas aimé les premiers, alors pourquoi lis-tu cette critique ? Pour savoir si c’est vraiment mauvais ? Tout est dit dans la première phrase.

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