The Last Ship // Saison 1. Episode 3. Dead Reckoning.
Dans l’épisode précédent, nous laissions tout le monde dans une bien sale situation. En effet, notre bateau américain rencontrait les russes. Autant dire qu’il n’était pas très jovial et qu’ils
voulaient tout simplement le vaccin. Un vaccin qu’ils n’ont toujours pas produit (il faudra surement attendre quelques saisons avant qu’il soit mis au point je suppose). Mais l’on va aussi
découvrir qu’il y avait une taupe sur le navire américain et que c’est à cause de ce dernier que les américains ont pu être retrouvés par les russes. J’aime bien le fait que personne ne soit
vraiment sain et sauf. Il y a toujours des rebondissements à certains moments j’ai l’impression que la série est au bout de son épisode mais il n’en est rien. Du coup, on retrouve ici tout ce qui
fait l’école Michael Bay. Des épisodes où la fin peut tomber à tout moment. Il n’y a donc jamais un grand moment épique à la fin mais tout plein de petits moments épiques.
L’équilibre est donc très différent de ce que l’on a parfois l’habitude de voir dans une série de ce genre là mais c’est merveilleux tout de même. Car le spectacle est bien vivant et les
scénaristes s’amusent donc avec l’univers. Le moins que l’on puisse dire c’est que The Last Ship a les moyens de ce qu’elle avance. Du coup, l’histoire met en scène des tas des
trucs plutôt intéressants comme les explosions, etc.
« Dead Reckoning » nous offre donc un face à face dans un premier acte plutôt bien fichu. C’est forcément tout ce que l’on pouvait attendre de la part de la série avec
un mix entre des dialogues assez bateaux mais efficace et quelques scènes pimentées (notamment grâce aux armes à feu que l’on peut sortir d’un moment à l’autre afin de sortir tout le monde du
pétrin). Chandler est donc l’homme de la situation. Eric Dane n’est pas à son meilleur dans The Last Ship mais je trouve qu’il fait un bon leader. Il faut surement attendre
quelques épisodes pour qu’il s’acclimate. Après tout, dans Grey’s Anatomy il n’était pas à son meilleur lors de son introduction. C’est petit à petit quand on a appris à le
connaître et que l’acteur est mieux entré dans son rôle. Je ne vais pas en tout cas lui faire de reproche de ce point de vue là, le tout est suffisamment plaisir à mes yeux. Slattery de son côté
est lui aussi un homme d’action qui est là pour plus ou moins servir d’éclaireur. On sent qu’il est là pour donner des idées, tenter de faire évoluer l’intrigue. Cela fonctionne. Quant à Rachel,
c’est la scientifique, donc celle qui va tenter de raisonner tout le monde avec de belles paroles (c’est en tout cas ce qu’elle va faire pour éviter à tout le monde de mourir bêtement).
Note : 7/10. En bref, tout ce que j’attends de The Last Ship.