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Soustons fête ses 100 ans

Publié le 14 juillet 2014 par Jeanmi64

 

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Ou plutôt les 100 ans de ses arènes.

Le contraste avec le gigantisme de Pampelune hier et l'arène si sympathique, et si pimpante de Soustons aujourd' hui. C'est ça les plaisirs de la variété de la corrida !

Le ciel a eu le tact d'attendre le dernier toro pour verser ses gouttes. Les gradins pleins à 4/5eme.

Et puis à la sortie, une haie d' honneur d' une dizaine d'antis applaudissant le public sortant des arènes. Et comme, en tant qu'aficionado, j' ai l' intelligence d' un bulot (c'est ce qu' ils disent sur facebook), j'ai pris ça au 1er degré, et donc avec fierté.

Bon c'est vrai, ils étaient un peu plus nombreux, une quarantaine peut-être, en tous cas plus que le nombre de mots du vocabulaire qu' ils scandent, bien contenus par police, gendarmerie et un impréssionnant système de barrières. Mais croient ils faire abolir la corrida en se montrant à 50 ou 100 fois plus de personnes qui vont aux arènes et qui ne changeront sûrement pas d'avis, surtout en voyant les énergumènes en question.

Bon, trève de discussion : Ce n'était qu' un moyen pour retarder le moment de parles des toros des frères Jalabert. Sans race, faibles (6 picotazos et encore !, 2 paires de banderilles pour la plupart), de berceau gentillet. On solde, c'est la période, chez Jalabert.

Et si la corrida fut sauvée, c'est grace à la volonté et aux talents d' infirmier des piètons.

Léa Vicens est tombé sur 2 toros qui préféraient rester cois près des planches, er ce, même avec l'appel des peones. Difficile dans ces circonstances, l'art du rejoneo. Malgré tout, à garder, des quiebros, des passages entre planches et toro spectaculaires, des banderilles courtes bien posées. Et des mises à mort délicates, surtout à son 2ème. Silence et vuelta, pourquoi la vuelta ? Mais on ne peut que padonner à Léa elle est tellement charmante !

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Juan Bautista fit une première faena classique, compte tenu de la faiblesse de son adversaire. Le public , bon enfant aima cette faena sans trop de relief. Et, comme le toro finalement resta debout, et qu' il tua bien, oreille. A son second Juan Bautista tenta un peu plus d' originalité, trincheras, farol, et le toro, là aussi resta debout. Mais 2 pinchazos  ne lui permirent que de saluer.

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Pour Juan Leal, c'est plus simple, il n y eu pas de premier toro. Cumulant sa faiblesse avec une grosse envie de fuir la muleta après chaque première passe, rien à espérer. Silence. Le deuxième de Juan sembla un peu plus vif, même s' il se coucha 2 ou 3 fois. Juan Leal lui servit une faena maison, débutée sur des canons plus classiques, avant de se livrer à ses séries de circulaies inversées. Lui était rageur, le^public appréciait, il tua bien et vite. 2 oreilles, sortie a hombros. Le centenaire était sauvé.

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Après les sourires navarrais, celui des Landes aujourd' hui

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Vidéo à suivre (mais j'ai du retard à rattraper après cette folle semaine)

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