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L’Allemagne sur le toit du monde !

Publié le 14 juillet 2014 par Ptimek

En disposant de l’Argentine ce dimanche soir en finale de la Coupe du monde (1-0, après prolongations), l’Allemagne a remporté le trophée pour la quatrième fois de son histoire. C’est Mario Götze qui, à la suite d’un magnifique enchaînement contrôle de la poitrine – reprise du gauche, a permis à la Nationalmannschaft de rafler la mise.

L’Allemagne s’est fait peur. L’Allemagne a tremblé. Mais l’Allemagne a gagné. Face à l’Argentine ce dimanche soir en finale de la Coupe du monde, les hommes de Joachim Löw ont certes soufflé le chaud et le froid mais ils ont assuré l’essentiel : une quatrième couronne mondiale obtenue dans la difficulté lors de la deuxième période des prolongations.

Si l’on ne donnait pas cher de la peau des Argentins avant cet ultime duel, les protégés de Sabella ont sans doute cloué le bec de nombreux détracteurs, faisant bien plus que jeu égal ave l’ogre allemand dans un Maracana plein comme un œuf pour l’occasion. Très costaud défensivement à l’image d’un Javier Mascherano omniprésent, l’Albiceleste a porté très haut les couleurs de son pays. Mais elle aurait gagné à se montrer plus tranchante offensivement, Lionel Messi et Gonzalo Higuain, pour ne citer qu’eux, n’ayant pas montré leur plus beau visage sur le front de l’attaque.

Götze, entrée gagnante

Accrochée, haletante et disputée, cette finale indécise a donc basculé lors des prolongations. Moment que Mario Götze, fraîchement entré en jeu en seconde période, a choisi pour faire chavirer le peuple allemand. Profitant d’un admirable travail d’André Schürrle côté gauche, le joueur du Bayern Munich s’est fendu d’un exceptionnel enchaînement contrôle de la poitrine – frappe du gauche qui n’a laissé aucune chance à Sergio Romero, le portier argentin (113’).

Un but et basta. Consciente du poids de cette réalisation, la Nationalmannschaft s’est par la suite raisonnée à se montrer solide derrière, repoussant l’échéance de cette partie avec un stress et un envie non dissimulés. Après les titres de 1954, 1974 et 1990, les Allemands ajoutent donc une nouvelle étoile et une nouvelle ligne à leur palmarès. Récompense du travail et de l’implication de toute une génération à qui tout réussit. Pendant combien de temps ?


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