Hier, j'étais un ardent supporter de l'Argentine ; d'abord parce que j'adore les couleurs de leur drapeau, ensuite parce que nous partageons le même hémisphère et enfin parce que je suis un fan du Pape François.
Eh bien, mes argentins n'ont rien trouvé de mieux que de perdre contre les Allemands ! J'étais donc un peu déçu, mais je vous le jure, je n'ai pas pleuré.
Je suis resté stoïque et je me suis rappelée que dans ce genre de duel, il faut un perdant et un gagnant ; alors, quand les carottes sont cuites et que vous perdez, autant être vraiment très, très gracieux et prendre les choses avec un beau sourire et beaucoup de fair-play. En fait, vous ne pouvez jamais être trop aimable.
Pour moi, c'est une façon détournée mais très astucieuse de voler un gros morceau de la victoire au vainqueur. L'inverse est tout aussi vrai, car être un mauvais perdant a toujours pour effet de donner des ailes au parti victorieux. De cette façon, quand on perd, on limite la casse en pêchant par un débordement de bonté et de fair-play !