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La morale : innée ou acquise ?

Publié le 15 juillet 2014 par Loreline123

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L’homme naît-il avec les notions de bien et de mal gravées dans ses gènes ? Ou devient-il moral en grandissant, façonné par son environnement et sa culture ? Les deux, répondent aujourd’hui la plupart des neuroscientifiques. Contrairement aux idées reçues, nous ne sommes pas forcément égoïstes. Quelques mois après sa naissance, le nouveau-né se tourne déjà vers les personnes altruistes et solidaires. Puis la morale est modelée et consolidée par l’entourage et l’éducation. Partage, entraide, altruisme, compassion et équité sont des valeurs universelles, que nous pouvons cultiver et renforcer. Les différentes facettes de la morale sont à découvrir dans ce numéro 18 (mai juillet) de la revue Cerveau et Psycho. 

La morale définit le bien et le mal, ainsi que les moyens d'atteindre le premier et les règles pour éviter le second. La définition semble simple. Mais qu'est-ce que le bien ? Ce concept présente plusieurs dimensions, celle de vertu – faire le bien –, de perfection – c'est bien –, de bonheur – je me sens bien. Et le mal ? Il est défini par l'opposé du bien : absence, négation ou destruction du bien. Quand un concept est difficile à définir par lui-même et qu'on doit passer par la négation de son contraire, c'est qu'on peine à le cerner. Dès lors, si le bien se définit plus aisément que le mal, est-ce parce que nous sommes naturellement « câblés » pour cette composante positive de la morale ?

La morale définit le bien et le mal, ainsi que les moyens d'atteindre le premier et les règles pour éviter le second. La définition semble simple. Mais qu'est-ce que le bien ? Ce concept présente plusieurs dimensions, celle de vertu – faire le bien –, de perfection – c'est bien –, de bonheur – je me sens bien. Et le mal ? Il est défini par l'opposé du bien : absence, négation ou destruction du bien. Quand un concept est difficile à définir par lui-même et qu'on doit passer par la négation de son contraire, c'est qu'on peine à le cerner. Dès lors, si le bien se définit plus aisément que le mal, est-ce parce que nous sommes naturellement « câblés » pour cette composante positive de la morale ? Oui, l'enfant est moral, selon les neuroscientifiques. Ces derniers montrent que, dotés d'empathie dès leur plus jeune âge, les petits sont préoccupés du bien-être d'autrui et prompts à vouloir aider dans la mesure de leurs moyens. Par ailleurs, ils marquent une nette préférence pour les personnages prosociaux, rejetant les antisociaux. Ainsi, les racines de la morale sont présentes à la naissance. Est-il donc d'autre besoin que de laisser faire la nature ? Oui, car l'enfant ne se développe pas seul et l'entourage dans lequel il grandit a une importance essentielle. Et parfois la composante acquise de la morale l'emporte sur l'innée. La morale réunit les règles et obligations qui confortent la tendance naturelle. Parmi les piliers sur lesquels repose la morale, citons l'altruisme, l'entraide, la coopération ou encore la compassion. L'altruisme s'inscrit dans un cercle vertueux : celui qui aide autrui le rend heureux, mais se sent également « bien », ce qui l'encourage à continuer à se comporter de la sorte. Et, à nouveau, les neurosciences apportent des éléments encourageants. Grâce à la plasticité du cerveau, on peut cultiver son altruisme. Comme l'évoque Matthieu Ricard dans ce numéro, la méditation est l'un des moyens pour y parvenir. Ainsi, on naît moral et le milieu consolide les facultés innées. Et si l'environnement n'a pas été favorable à l'épanouissement d'une personnalité morale, on peut « recâbler » son cerveau, même à l'âge adulte.

Oui, l'enfant est moral, selon les neuroscientifiques. Ces derniers montrent que, dotés d'empathie dès leur plus jeune âge, les petits sont préoccupés du bien-être d'autrui et prompts à vouloir aider dans la mesure de leurs moyens. Par ailleurs, ils marquent une nette préférence pour les personnages prosociaux, rejetant les antisociaux. Ainsi, les racines de la morale sont présentes à la naissance. Est-il donc d'autre besoin que de laisser faire la nature ? Oui, car l'enfant ne se développe pas seul et l'entourage dans lequel il grandit a une importance essentielle. Et parfois la composante acquise de la morale l'emporte sur l'innée. La morale réunit les règles et obligations qui confortent la tendance naturelle.

Parmi les piliers sur lesquels repose la morale, citons l'altruisme, l'entraide, la coopération ou encore la compassion. L'altruisme s'inscrit dans un cercle vertueux : celui qui aide autrui le rend heureux, mais se sent également « bien », ce qui l'encourage à continuer à se comporter de la sorte. Et, à nouveau, les neurosciences apportent des éléments encourageants. Grâce à la plasticité du cerveau, on peut cultiver son altruisme. Comme l'évoque Matthieu Ricard dans ce numéro, la méditation est l'un des moyens pour y parvenir. Ainsi, on naît moral et le milieu consolide les facultés innées. Et si l'environnement n'a pas été favorable à l'épanouissement d'une personnalité morale, on peut « recâbler » son cerveau, même à l'âge adulte.

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