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POLITIQUE > Pourquoi la gauche souhaite "éliminer" Nicolas Sarkozy

Publié le 16 juillet 2014 par Fab @fabrice_gil

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Photo ©Elizabeth Martichoux

La gauche reste au plus bas dans les sondages, atteignant son plancher historique aux européennes du 25 mai dernier (moins de 30 % pour l’ensemble PS-Verts-Front de gauche). Loin de tenir leurs promesses aux français, les socialistes n’ont d’autre obsession pour se maintenir au pouvoir que d’essayer d’éliminer l’un de ses plus redoutables adversaires : Nicolas Sarkozy.
Décidément, la gauche ne changera jamais. Incapable de lutter contre ses adversaires et/ou ses concurrents, les socialistes préfèrent se moquer et donner des leçons de morale drapés dans leurs grands principes. On se souvient, lors de la passation de pouvoir entre Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand (21 mai 1981), que le Parti socialiste avait placé une cohorte de militants fanatisés à l’entrée de l’Elysée. Hué, insulté, Giscard d’Estaing sortait ainsi de la Présidence de la République.
Approximativement, ne sommes nous pas en train de revivre le même scénario, avec l’acharnement du pouvoir en place contre l’ex président français ? Etait-il vraiment nécessaire, à l’élucidation des faits et bon déroulement de l’instruction, que Nicolas Sarkozy doivent subir le régime de garde à vue, accompagné dans une fourgonnette par cinq policiers, convoqué à deux heures du matin par deux magistrats membres d’un Syndicat, l’ayant mis aussitôt en examen pour "recel de violation du secret professionnel", "corruption" et "trafic d’influence actifs"? Etrange de constater que l’exécutif, soi-disant égalitaire, ait laissé agir ce syndicat ultragauchiste. Oui, ce grand défenseur des perversions sociétales, qui avait violemment combattu l’ancien chef de l’état durant son quinquennat, au travers d’une lettre au vitriol envoyé le 2 mai 2012, l’accusant d’avoir violé l’Etat de droit et les libertés fondamentales.Le Premier ministre Manuel Valls, qui avait déjà montré toute sa mansuétude envers ses opposants, faisant "gazer" les manifestants pacifistes de la "manif pour tous", avait eu le besoin de clamer que "les faits reprochés à Nicolas Sarkozy sont d’une extrême gravité". Quand on s’amourache d’un parti responsable du sang contaminé, de l’affaire Urba-Graco, des affairesLuchaire et MNEF, du Carrefour du développement ; Quand on est membre dirigeant d’un mouvement où l’on compte des Cahuzac, des Cambadélis, des Harlem Désir, des Julien Dray et autres "grands honnêtes hommes" devant l’Eternel, est-on habilité à s’ériger en procureur ? Michel Sapin, ministre des Finances, avait lui déclaré, dédaigneux : "Sarkozy, on va s’en occuper !"
Oui, la gauche s’en prend aujourd’hui directement à Nicolas Sarkozy puisqu’elle considère, certes avec raison, qu’il est le candidat le plus dangereux pour son parti, bien plus qu’Alain Juppé ou Francois Fillon. Et pour alourdir les charges contre l’ex président, une nouvelle enquête judiciaire pour "abus de confiance" a vu le jour. L’UMP aurait réglé des pénalités infligées à la suite de l’invalidation des comptes de campagne par le Conseil constitutionnel. €37 000 auraient ainsi été réglés par l’UMP et non par le candidat lui-même. Même si l’instruction se termine à l’arrivée par un non-lieu, quelques mois auront suffi pour disqualifier la droite et jeter le doute sur sa probité. 
Alors que François Hollande descendait les Champs-Élysées lors de la revue des troupes du traditionnel défilé du 14 juillet, le chef de l’état était victime à nouveau de quelques sifflets du public ; Un public mécontent de sa gouvernance qui, peut-être, aimerait savoir comment il a financé sa propre campagne présidentielle. Le passé chargé du Parti socialiste n’inspirant plus une grande confiance.FG

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