L’évolution de notre passion

Bonjour chères lectrices, et chers lecteurs…

Il m’arrive parfois de m’interroger sur l’évolution de ma passion pour le jeu vidéo, et de me rappeler des prémices, des débuts un peu balbutiant de nos premières consoles portables, et de comparer ça avec l’an de grâce 2014. Avant d’aller plus loin, je suis navrée de vous dire que si vous avez la quinzaine, à moins d’être un grand passionné des consoles, vous ne les connaissez pas, ou bien seulement de nom… ou de vue… Bref, vous n’y avez jamais touché. Après tout, ce n’est pas votre faute, mais vous risquez d’être un peu perdu dans cet article.

J’ai trouvé cette vidéo il y a peu de temps sur YouTube… Et je trouve qu’elle exprime totalement ce que je ressens.

Rappelez-vous du temps d’avant…

Avant, on avait des piles pour jouer avec notre Gameboy, 4 pour le vieux modèle et 2 pour les plus récentes. Ceux qui ont eu ces consoles connaissent toutes les problématiques et toute l’anticipation, je dirais même la logistique qui se cache derrière. On ne partait pas en vacances sans nos piles de rechange, toute une boite, sinon c’était le drame!

On faisait des sauvegardes très souvent, surtout quand le voyant de la Gameboy virait du vert au rouge. Là, on savait que d’un moment à l’autre, la bestiole allait lâcher son dernier soupir, et on ne voulait pas perdre cette infime progression de 2 combats (je pense clairement à Pokémon). Car oui, dans le temps d’avant, la sauvegarde automatique, ça n’existait même pas. Et je ne vais pas vous faire l’affront de vous parler des jeux où AUCUNE sauvegarde n’est possible… et pourtant, on ne boudait pas les jeux… ;)

A un moment, on ne pouvait plus jouer. Hé oui, il faisait noir, et l’écran n’était pas rétro éclairé. Deux options s’offraient alors au jeune joueur (ou joueuse) que nous étions. Arrêter notre partie, puis continuer le lendemain… Ou bien brancher tout un attirail, mélange de Loupe et de Lampe pour éclairer l’écran de notre chère console (vous l’avez vu dans la vidéo).

La technologie c’est formidable!

Même si aujourd’hui, je n’ai plus aucun souci de piles, car dès que j’approche des 20%, je recharge sur secteur ma console… Même si aujourd’hui je n’ai plus à me poser la question de "où s’arrêter pour sauvegarder" étant donné que le sauvegarde s’effectue toute seule, de manière invisible à mes yeux… Même si je peux jouer dans le noir car mon écran s’éclaire la nuit… Je reste un peu nostalgique de cette Gameboy, si plastique mais si robuste.

Je me souviens encore (avec un grand sourire que vous ne pouvez malheureusement pas voir) du nombre de fois où elles se sont (oui j’ai eu toutes les versions) écrasée lamentablement au sol, faisant sauter le cache des piles et volant sur le bitume, rebondissant parfois sur un trottoir, ou tout autre surface dure. Quelle solidité à toute épreuve. Je me demande si ma PS Vita vivrait aussi bien une chute de 1m50. Ne m’en voulez pas, mais je ne vous apporterai pas la réponse! ;)

Mais malgré tout cela, il y a des points positifs que je dois saluer, en tout cas au moins un : les consoles intègrent du tactile, les graphismes sont merveilleux, je peux transporter tous les jeux de mon enfance partout avec moi, et le tout avec les nouveautés et autres blockbusters de mes éditeurs préférés…

En conlusion

Qui a connu ce câble?

Je n’ose imaginer ce que diront mes enfants quand ils verront mes vieilles consoles, ou pire les magnétoscopes… Et les CD et DVD ? Peut-être que ça nous semblera aussi antique que la disquette… Et si cet article est relu dans 10 ans avec un occulus rift sur la tête? Tuez-moi maintenant, car pour rien au monde je ne gesticulerai devant des images de synthèses avec un casque sur la tête… J’aime trop les pads et les manettes!

Qui sait mieux que personne que tout a commencer dans les années 90 ? Vous, moi, nous… Joueurs depuis une vingtaine d’années… Pour combien d’années encore…

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