Après un covoiturage et quatre auto-stop, j’arrive enfin à St Jacut, il fait relativement bon donc j’en profite pour faire un tour dans cette ville que je n’ai pas vue depuis le décès de mon père. Premier réflexe, aller voir si les dames de la maison de la presse tiennent toujours la boutique… C’est bien le cas, je suis aux anges ! Comme quoi il en faut peu ! Ultime jouissance, je prends un euro de bonbon “comme à l’époque”.
Cette semaine fût consacrée à la visite de différents bateaux. J’ai aussi eu l’occasion de démarcher la mairie de Saint-Jacut-De-La-Mer qui m’a proposé de mettre, sur le site internet de la mairie, un lien vers le site humanimer.fr. D’autre part, l’office de tourisme accepte que je mette à disposition des plaquettes de présentation du projet dans leurs locaux. Une parution dans le Bulletin municipal trimestriel de St Jacut de la mer N°24 est aussi envisageable.
J’ai 24km à faire pour aller visiter le premier bateau, un Beneteau First 24 qui à l’air prometteur. Je donne tout ce que j’ai quand soudain, au vingtième kilomètre, un violent mal aux grands glutéaux m’assaillis. Les quatre derniers kilomètres furent interminables.
J’entame donc ma toute première visite, armé de ma check-list d’hivernage de bateau de croisière des Glénans. Premières constatations : la coque à l’air propre mais une bâche couvre la proue. On grimpe a bord, le vendeur me fait l’éloge du bateau et me laisse les deux heures demandées pour faire les vérifications d’usage. Le haubanage à l’air saint au niveau du pont, les balcons sont solides, les winchs sont quasi-neufs, le rail de GV fonctionne, le pied de mat ne présente pas de défaut. A l’intérieur c’est une autre histoire… Le bateau n’est pas rangé, ce qui nuit gravement au bon déroulement de l’inventaire ! Rien n’est accessible et, ce n’est peut être qu’une impression, mais tout l’équipement décrit dans l’annonce n’a pas l’air présent… L’électricité est à nu à différents endroits, il n’y a pas de vraie table à carte, les extincteurs sont périmés, il y a une petite flaque d’eau dans le compartiment voisin de la batterie, bref, ce n’est pas bien convaincant tout ça, pourvu que les prochaines visites ne ressemblent pas à celle là ! Un dernier coup d’œil sur l’avant de la coque me révèle un raccord de peinture sur le flanc droit… Beark !
Le vendeur propose de m’avancer au retour, les 15 premiers kilomètres sont donc faciles. Un petit tour au supermarché de Ploubalay, 17€ plus tard, je repars avec une semaine de victuailles. La journée se termine par un 100 mètres en côte, à vélo, chargé, sous la pluie…
Bilan : Première journée à St Jacut top! Seconde journée, à Plouer-Sur-Rance, moins top, mais le premier bateau a été visité !