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Les vols habités font toujours rêver

Publié le 18 juillet 2014 par Toulouseweb

Le cinquičme et dernier véhicule de transport automatique (ATV) qui dessert ŕ partir de la Terre la station spatiale internationale (ISS), postée en orbite basse évoluant entre 350 et 400 km de notre astre, va ętre lancé dans la nuit du 24 au 25 juillet sonnant la fin de ce programme européen remonte ŕ plus de 10 ans.
Certes il n’a jamais été question pour les Européens, dont l’ATV est une des deux plus importantes contributions ŕ la station spatiale internationale (avec celle du laboratoire spatial Columbus), de propulser dans l’espace des humains avec cet ATV, mais il n’empęche que dans l’arričre pensée de tous les ingénieurs, scientifiques, explorateurs stellaires ou futuristes de tout genre, l’idée n’est qu’en sommeil. Car la mise au point de l’ATV, combinée avec l’expérience ARD de l’ESA (agence spatiale européenne), permet ŕ cette derničre de disposer des compétences techniques en vue de pruir
Un sommeil qui ne demandera que d’en ętre sorti pour intégrer la capacité de retour sur notre plančte ce que ne permet pas l’ATV actuel. Aprčs chacune de ses missions et aprčs ętre resté arrimé quelque six mois ŕ l’ISS, il est éjecté et désintégré dans l’atmosphčre.
Certes les Européens n’ont pas la capacité financičre ŕ supporter le développement complet d’un programme de véhicule de rentrée atmosphérique (ARV) avec ŕ son bord des humains, mais en partenariat c’est possible, et c’est ce que les industriels de l’Espace européen ont décidé de faire afin d’assumer les possibles relais de croissance qu’offrent l’espace. Le développement de cette capsule dénommée Orion a été confié ŕ un consortium constitué de l’ESA, la NASA et Lockheed Martin Space Systems confirmés dans leur partenariat lors du récent salon aéronautique, non pas de Farnborough mais de Berlin au printemps. Ce module, reprend des solutions techniques développées pour l’ATV et pourra transporter 4 passagers. Alors que l’ATV avait été développé par Astrium, Orion sera réalisé par son successeur Airbus Defence & Space ŕ Bręme qui a pris corps aprčs le changement de structure d’EADS en Airbus Group. Les premiers essais en vol de cette capsule (dont deux exemplaires ont été commandés en vu des essais) devraient intervenir dčs 2016/2017.
On constate combien le véhicule de transport autonome (ATV) a été capital dans la course au ravitaillement de l’ISS męme si celui-ci n’a pas été le seul, ce qui vaut ŕ l’ESA de dire : Ť De tous les véhicules qui ravitaillent le complexe orbital, c'est celui qui dispose de la plus grosse capacité d'emport de fret, de sorte qu'il peut transporter ŕ la fois une cargaison sčche et liquide, notamment des ergols qui permettent de rehausser l'orbite de la Station. Bien qu'il ne soit pas conçu pour transporter des astronautes, l'ATV est entičrement pressurisé et peut donc servir ŕ la fois d'espace de stockage supplémentaire et de lieu de travail pour l'équipage lorsqu'il est amarré ŕ la Station. ť
C’est donc une assurance sur l’avenir que l’ESA a décroché malgré les restrictions budgétaires en participant ŕ Orion. En attendant, le prochain lancement de l’ATV-5, baptisé Georges Lemaître du nom du physicien belge qui a formulé en premier la théorie du Big Bang, servira ŕ tester des équipements et des procédures destinées ŕ préparer les futures missions de transport spatial.
Nicole B. pour Aeromorning

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