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Vers le paiement en un clin d'œil !

Publié le 19 juillet 2014 par Patriceb @cestpasmonidee
Dwolla Alors qu'elles entrent dans une phase de commercialisation active, les Google Glass vont certainement commencer à susciter une vague de développements de nouvelles applications dédiées, au-delà des quelques expérimentations et prototypes présentés jusqu'à maintenant. Voici déjà leur première solution opérationnelle de paiement.
Le fonctionnement de « See2Pay » est simple, mais sans fioritures (cf. la vidéo ci-dessous). L'utilisateur, géolocalisé, se voit proposer une liste des points de vente situés dans son voisinage, parmi lesquels il sélectionne celui où il se trouve. En parallèle, le commerçant saisit le montant à payer sur son terminal, et il ne reste plus alors à l'acheteur qu'à valider la transaction d'un effleurement du doigt sur le bouton présent sur une des branches des lunettes.
Si elle s'appuie sur la technologie du désormais incontournable Dwolla, c'est au « lab d'innovation » de l'établissement processeur de paiements « The Members Group » que l'on doit la solution, conçue et réalisée sur la base des « APIs » (interfaces de programmation applicative) ouvertes de la startup. Après une période de test, elle est aujourd'hui considérée comme finalisée, il ne reste plus qu'à en fixer les modalités de distribution et de commercialisation.
See2Pay
Pour ceux qui trouveraient (avec raison) l'expérience utilisateur un peu fruste, la bonne nouvelle est que, en droite ligne de l'esprit de partage de Dwolla, les sources de l'application « See2Pay » sont mises à disposition des développeurs qui souhaiteraient se l'approprier et l'enrichir. Il y a fort à parier que des versions plus élaborées, mieux intégrées (exploitant les mouvements de tête ou l'interface vocale ?) et encore plus intuitives seront rapidement proposées.
Et là, justement, réside le principal enseignement à tirer de l'aventure. Comme toutes les entreprises, Dwolla se doit de se tenir à l'affût sur les incessantes innovations susceptibles de transformer très rapidement les usages des consommateurs. Or, pour une startup disposant de moyens limités, il n'est pas toujours aisé de répondre aux innombrables stimuli extérieurs avec la réactivité nécessaire, ne serait-ce que pour rester au fait des dernières tendances. L'ouverture des services à des tiers, via des APIs, s'avère être la solution idéale à ce dilemme.
Ainsi, dans l'exemple de « See2Pay », l'idée de concevoir une solution de paiement sur les Google Glass n'était probablement pas une priorité pour Dwolla, mais son écosystème de partenaires est suffisamment large pour que l'un d'eux ait considéré qu'elle justifie un investissement. Les deux parties profitent évidemment de l'initiative, en termes de « présence » dans un domaine émergent et prometteur mais aussi d'évaluation de l'appétence des utilisateurs pour une telle application.
Bien entendu, ce qui vaut pour une jeune pousse aux ressources réduites peut être facilement décliné dans le contexte d'une grande entreprise peu agile et plus ou moins incapable de réaliser un projet rapide et à moindre frais. Dans ce cas, ouvrir les services aux développeurs externes est un moyen de contourner les rigidités et de bénéficier des atouts particuliers des petites structures sans bouleverser l'organisation existante.

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