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Critiques Séries : Halt and Catch Fire. Saison 1. Episode 7. Giant.

Publié le 19 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Halt and Catch Fire // Saison 1. Episode 7. Giant.


Après une brochette d’épisodes à faire évoluer Halt and Catch Fire dans une bonne direction, j’ai l’impression que malheureusement la série retombe dans les travers de ce clone de Mad Men qui tente justement de se rapprocher un peu trop de son prédécesseur, sans savoir s’en évader comme elle avait pu le faire dans deux ou trois épisodes précédents. C’est dommage car je suis persuadé que Halt and Catch Fire aurait être complètement différente et beaucoup moins frustrante. C’est en tout cas ce que je peux ressentir avec ce que la série tente de faire dans cet épisode. Après la question du programme qui pourrait se greffer au PC de Cardiff, Halt and Catch Fire se doit aussi de parler du nom qu’il faudrait lui donner. L’idée n’est pas bête et si Joe veut l’appeler Contrail, Gordon pense plutôt à Giant. Alors que Joe veut laisser les autres sociétés fabricants des ordinateurs dans la poussière, Gordon va bien évidemment objecter en parlant du fait que Contrail n’est rien d’autre que cette fameuse poussière car l’ordinateur qu’ils ont construit n’est pour le moment rien du tout. Il y a énormément de la personnalité de Gordon qui ressort dans cet épisode. C’est une opportunité pour nous monter un peu plus l’intérieur de ce personnage.
J’ai adoré la petite histoire qu’il raconte à ses filles par exemple. C’était une très belle métaphore et une façon comme une autre de parler du fait qu’au fond, Giant pourrait bien être un ordinateur révolutionnaire mais tout le monde va par la suite le copier et il n’aura plus rien d’exceptionnel. On sait pertinemment que Gordon est quelqu’un d’intelligent, de bien plus intelligent que Joe. Au fond, Joe est un homme mystérieux qui a surtout une belle parole avant d’avoir réellement de bonnes idées. Si l’on voit bien ce qu’il a fait c’est simplement recruter Gordon car il a vu chez lui le potentiel pour cloner le PC d’IBM. Mais Gordon avait une vision plus grande derrière tout ça, en effet, il veut réellement révolutionner l’information quand Joe n’a qu’une quête de vengeance. Le but de Joe est clairement de se venger d’IBM, rien de plus. Je trouve ça presque dommage de ne pas vouloir parler de Symphonic, cet ordinateur qu’il avait créé mais qu’il n’avait pas réussi à mettre en oeuvre. J’aime bien ce que cet épisode de Halt and Catch Fire tente de faire de Gordon. Il y a de vraies questions qui sont posées et accessoirement une confrontation qui se devait d’avoir mieux face à Joe. Malgré tout, je me demande où est-ce que Halt and Catch Fire veut réellement aller avec Cameron et Joe.

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La relation de ces deux personnages est tout de même assez étrange. Cameron va faire la rencontre de Simon (incarné par D.B. Woodside) qui va raconter qu’il était le premier choix de Joe pour faire le design de l’ordinateur de Cardiff et alors que Joe était incapable d’avoir des vrais sentiments, Simon l’a alors quitté. Il y a quelque chose là dedans qui va permettre à Cameron de voir que Joe n’est pas quelqu’un de bien, qu’il ne sait pas du tout aimer. La question de la sexualité de Joe est par ailleurs étrange mais j’aime bien le fait que Halt and Catch Fire ne cherche pas à mettre d’étiquette sur le personnage. Il peut être gay, hétéro ou encore bisexuelle mais peu importe, la série n’en fait pas des tonnes là dedans et c’est bien mieux comme ça. C’est la preuve qu’au fond la série ne cherche pas à communautariser la sexualité de ses personnages, donnant ainsi lieu à une vraie réflexion assez réussie. Finalement, ce nouvel épisode de Halt and Catch Fire parvient à faire de belles choses mais aussi à me questionner sur tout un tas de choses. J’ai bien aimé que l’on développe un peu plus l’histoire personnelle de Cameron maintenant, surtout que sa relation avec Joe est tout de même assez étrange et je peux pas amener grand chose de bon pour la suite de l’aventure.
Note : 5.5/10. En bref, parfois l’épisode est un échec dans sa façon de vouloir se confondre avec Mad Men mais quelques bons moments surgissent malgré tout du paysage.


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