Depuis toujours, les hommes ont voulu communiquer entre eux. La preuve : les Indiens d’Amérique avec leurs signaux de fumée et les tribus d’Afrique avec leur « tam-tam ».
Pendant de nombreux siècles, on n’écrivait pas de lettres, seuls les souverains avaient besoin d’écrire, d’envoyer des messages. Ceux-ci étaient transportés à pied par un coureur ou par une estafette à cheval. Les gens du peuple ne sachant ni lire ni écrire ne communiquaient pas.
Dans nos régions, c’est sous la période romaine que fut organisé le premier service officiel des messagers. Les « cursus publicus » transportaient le courrier militaire et administratif.
Au Moyen-âge, c’était un courrier à cheval qui transportait un message écrit sur un parchemin.
Ces cavaliers portaient sur leur vêtement l’écusson de leur ville.
Au 16è siècle, la diligence ou malle poste était tirée par plusieurs chevaux et transportait des colis et aussi des voyageurs. Celui qui conduisait les chevaux était un employé des postes,
c’était le postillon.
Il avait priorité sur les chemins comme aujourd’hui les pompiers ou l’ambulance. Arrivé au village, il annonçait sa présence en soufflant dans un cor. Voilà pourquoi, cet instrument est devenu
l’insigne de la poste. Le postillon percevait les taxes puisque c’était le destinataire qui payait le transport.
Vers 1840, avec l’apparition des premiers trains, le courrier sera transporté par wagon postal. Ce mode de transport est plus rapide et plus sûr. Les maisons commencent à être numérotées. Le timbre-poste fait son apparition, il sert à payer le courrier.
Depuis 1900, pour être plus rapide et plus efficace, le courrier est distribué par trains, par avions, par bateaux.
Aujourd’hui, le facteur fait sa tournée en camionnette, à vélomoteur ou à bicyclette ou à pied. Il fait la levée des boîtes aux lettres et emporte le courrier vers la poste centrale où il sera trié selon les destinations.
Andrée Otte
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 mai à 14:33
yo yo yo trop bien le site mais y parle pas du 17eme siècle