Cette pauvre petite a décidément la capacité d'auto-critique d'un dirigeant nord-coréen : si elle s'est vautrée lamentablement dans sa campagne parisienne ce n'est pas par une succession ahurissante de mauvaises décisions, déclare-t-elle au Figaro, mais parce qu'elle a été victime d'un complot copéiste relayé par Beigbeder et les dissidents parisiens. Bouh les méchants !
Cette fable de cour de récréation n'a évidemment d'autre but que de tenter de la disculper tout en faisant parler d'elle. Mais Nathalie Fiasco-Morizet ne convaincra que les esprits restés au stade de la cour de récréation.
S'y ajoute toutefois un nouveau piment : l'injure.
Tentant de faire larmoyer sur le fait qu'elle aurait été victime d'un coup bas alors que son père était malade (encore une excuse de préau d'école ...), elle assaisonne Copé en le traitant de "merde". Quelle classe !
Elle dit également qu'elle ne sera pas candidate à la présidence de l'UMP. Enfin un signe d'évaluation correcte de ses chances de l'emporter.
La semaine dernière nous avons enfin appris, qu'outre les 160 000 euros qu'elle a pompé à l'UMP pour effacer les ardoises de sa campagne, restaient également une lourde dette vis-à-vis de la filiale de la Poste qui a mis en place le processus des primaires.
Quelle gestionnaire ! Et dire qu'elle donnait des conseils pour le redressement de son parti ...
Après Nathalie Fiasco-Morizet voilà venu le temps de Nathalie Vulgo-Morizet. Après tout, c'est peut-être une bonne stratégie : son ridicule finira par décourager les plus indulgents de s'intéresser à elle. Mais notre indulgence est sans limite ...