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Le Diable, tout le temps – Donald Ray Pollock

Publié le 25 juillet 2014 par Girlsnnantes

Chez les Girls on aime la lecture, nous avons déjà chroniqué trois livres passionnants :

Christiane F la vie Malgré tout  par Christiane V. Felscherinow, avec Sonja Vukovic

Just Kids de Patti Smith

En proie au temps de Sandrine Monfort

Grâce au Livre de Poche, j’ai reçu un roman a lire tranquillement pendant mes vacances et comme d’habitude je n’ai pas pu attendre et je l’ai déjà fini !

J’ai choisi ce livre car j’aime les histoires sombres et intrigantes et là j’ai été servie !

On commence par une bio de l’auteur tirée de notre ami Wikipedia :

"Donald Ray Pollock a grandi dans sa ville natale, Knockemstiff, Ohio . Depuis qu’il est adulte, il vit à Chillicothe (Ohio) où il a travaillé dans une usine de pâte à papier pendant 32 ans en tant qu’ouvrier et conducteur de camions. À 50 ans, il s’inscrit à des cours d’écriture créative à l’Université d’État de l’Ohio. En 2008 est publié son premier ouvrage, un recueil de nouvelles intitulé Knockemstiff. Durant la campagne présidentielle de 2008, le New York Times publie régulièrement ses dépêches sur les élections vues depuis le sud de l’Ohio. En 2009, il remporte le PEN/Robert W. Bingham Prize (en), et le Devil’s Kitchen Award in Prose du Département d’Anglais de la Southern Illinois University Carbondale.

Son deuxième ouvrage, The Devil All The Time (Le diable, tout le temps), paraît en 2011. Publishers Weekly le considère comme l’un des dix meilleurs livres de l’année. En 2012, Donald Ray Pollock reçoit la Bourse Guggenheim (Guggenheim Fellowship) dans la catégorie des arts créatifs et le champ de la fiction."

drp

Pas mal la bio mais il est comment le livre ?

Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ! (dixit notre ami Johnny)

A force de  trop invoquer Dieu, on convoque le diable.

Entre Ohio et Virginie Occidentale, des hommes ont tiré la mauvaise carte dès leur naissance et sombrent sûrement dans ce qu’il faut bien appeler le mal.
La rédemption est la damnation. Les destins des personnages s’enlisent dans le marécage des pulsions, une banale sauvagerie.

Willard Russell, qui a combattu dans le Pacifique, est toujours tourmenté par ce qu’il a vécu là-bas. Il est prêt à tout pour sauver sa femme Charlotte, gravement malade, même s’il doit pour cela ne rien épargner à son fils Arvin…

Carl et Sandy Henderson forment un couple étrange qui écume les routes et prend de jeunes auto-stoppeurs qui connaîtront un sort funeste….

Roy, un prédicateur convaincu qu’il a le pouvoir de réveiller les morts, et son acolyte Theodore, un musicien en fauteuil roulant, vont de ville en ville, fuyant la loi et leur passé…

Tous sont liés. Les histoires se croisent, s’éloignent, prises dans l’élan morbide d’une trajectoire inexorable, se croisent une fois encore. Une fois de trop.

En grand maître, l’auteur, tape sur les nerfs de son lecteur, instille un jus nauséeux de crasse tour à tour amorale et immorale puis apaise la nausée qui afflue. Dans ce trop-plein d’humanité rance, il distille ce petit rien qui éclaire la personnalité de celui qu’on se serait plu à ne jamais comprendre afin de mieux haïr.

Mais ne vous trompez pas, l’écriture Donald Ray Pollock, est d’une beauté inouïe… mais sans concessions.

Avec maestria, il entraîne le lecteur dans une odyssée sauvage qui marque les esprits de manière durable.

A dévorer pendant les vacances !

En attendant suivez le trajet du #camion qui livre et son actualité :

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http://www.livredepoche.com/actualites/le-camion-qui-livre-debarque-sur-les-plages-de-france-22909


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