Magazine Culture

Critiques Séries : Undateable. Saison 1. BILAN.

Publié le 26 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Undateable-NBC-poster-season-1-2014.jpg

Undateable // Saison 1. 13 épisodes.
BILAN


Undateable pourrait bien être la remplaçante toute trouvée de Men at Work (TBS). Cette dernière m’avait énormément déçu lors de sa troisième (et dernière) saison. Au début de l’été je découvrais donc Undateable sur NBC. C’était une petite comédie qui, sans être exceptionnelle avait ses atouts. Ce charme de comédie de mecs qui tentent de trouver l’amour à Détroit sans jamais vraiment y parvenir. Car au fond, ce sont des mecs qui ne sont pas du tout fait pour la vie de couple. Petit à petit cette comédie un peu folle par moment, drôle à d’autre, force un peu. C’est d’ailleurs l’un des plus grands reproches que je peux faire à cette comédie, d’en faire peut-être un peu trop par moment mais dans le genre comédie de potes mecs on n’avait pas vu de séries depuis les débuts de Men at Work il y a trois ans de ça. C’est rare en télévision qu’une comédie mette des hommes en scène. Peut-être est-ce tout simplement pour éviter de tomber dans la série machiste ? Je ne sais pas trop mais à mes yeux les hommes ont comme les femmes le droit à leurs petites comédies. Undateable n’est pas non plus la comédie qui va sauver tout le monde ou bien renouveler le genre des sitcoms multi-cam mais malgré tout, l’effort est là pour nous éviter de trop nous ennuyer ou bien de nous donner l’impression qu’il n’y a aucune recherche.
Undateable tente alors d’être une comédie actuelle (notamment en mettant en scène des personnages homosexuels) sans pour autant faire dans la friandise légère et lisse (les blagues sont parfois très masculines si vous voyez ce que je veux dire). Mais il n’y a rien d’offusquant là dedans non plus. La comédie tente alors de nous parler de ces mecs qui finalement n’ont rien de méchants mais sont de vrais losers quand il s’agit de parler de relations. On sent que cette comédie tente parfois de ressembler aux succès de ses pairs et c’est tout à son honneur mais ce n’est pas non plus l’angle d’approche le plus intéressant de toute l’histoire de la série. Bill Lawrence et le co-créateur Adam Sztykiel apportent alors un peu de folie par moment, notamment en permettant à ses personnages de pousser la chansonnette (que cela soit des One Direction ou encore du Katy Perry). Là dedans on retrouve aussi un solide casting, mené notamment par Chris D’Elia dans le rôle de Danny. J’aime bien cet acteur qui était déjà très bon dans Whitney et qui, ici, même s’il fait dans le même registre, trouve encore une fois le moyen de me faire rire par moment. Car oui, Undateable est une comédie qui peut être drôle. Il ne faut pas non plus trop lui en demander mais c’est suffisamment agréable pour être noté.

Undateable-103-Full.jpg
Cette série ressemble donc plus ou moins à une bande de potes qui auraient fait une série sur leur amitié et leurs problèmes avec les femmes. Il y a aussi quelques échos fait à How I Met Your Mother (après tout, dans le genre sitcom multi-cam de ces dernières années parlant de relations problématiques, celle-ci fait presque office de référence numéro un à elle toute seule). Ensuite il y a Justin et ses chansons. Tout cela fait office de gimmick plutôt cocasse et qui fonctionne bien même si cela devient rapidement plus que prévisible (et c’est sûrement le plus gros problème là dedans). Petit à petit tout le monde trouve son intérêt dans cette comédie et tente de nous amuser avec ce qu’il a sous la main. Cela peut fonctionner comme pas du tout. La série a par ailleurs subit quelques changements avant de nous être présentés (notamment Aly Michalka débarquée et remplacée par Briga Heelan (qui devait ensuite être remplacée par Megan Park avant que cette dernière ne s’engage dans Ground Floor, autre série de Bill Lawrence pour TBS). Finalement, Undateable reste une petite comédie amusante et agréable qui ne mange pas de pain. On va la regarder avec plaisir et puis certainement l’oublier très rapidement. Ce qui est dommage car il y a encore du potentiel là dedans.
Note : 6/10. En bref, sans être une brillante réussite, cette petite comédie a son charme et peut être vue comme la digne descendante de la récemment annulée Men at Work.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog