Coopération algéro-chinoise : La CAP s’engage en faveur d’un partenariat gagnant-gagnant

Publié le 27 juillet 2014 par Ouadayazid1
 

Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a reçu, hier à Alger, M. Yang Gualegu, ambassadeur de la République de Chine à Alger.

En plus d’examiner les relations de partenariat entre les entreprises chinoises et algériennes appartenant aux 15 fédérations sectorielles affiliées à la CAP, cette rencontre est destiné à déployer plus d’effort et de concertation en vue d’améliorer le niveau de coopération entre les deux parties, dans tous les domaines de l’économie sans exclusive. Elle est également destinée à fédérer les mouvements des opérateurs économiques en vue d’appuyer effectivement toutes les initiatives du Partenariat, en totale concordance avec les attentes et aspirations des uns et des autres.

La CAP s’efforce de développer une coopération qui prenne appui sur des conventions de partenariat renforcé qui demandait aux acteurs de terrain de se mobiliser en faveur de la croissance avec tous les acteurs économiques et institutionnels afin de pouvoir assurer fidèlement la continuité et éviter la rupture de cette vision opérationnelle du développement de l’Algérie. Ce genre de rencontres a pour objectif premier de renforcer les capacités des entreprises dans les secteurs clés de l’économie : agriculture, industrie, tourisme, commerce, Nouvelles technologies, environnement… La CAP Partenariat International développe des programmes et des projets techniques de développement qu’elle réalise avec des sociétés chinoises depuis dix ans dans le cadre de nombreuses conventions de partenariat entre la partie algérienne et la partie chinoise.

Des conventions en vue de créer les conditions optimales du développement économique de notre pays. Ainsi, la rencontre avec le diplomate chinois a pour objectif également de réussir la promotion de la coopération entre les communautés d’affaires par des projets visant l’amélioration de la coopération économique et de l’esprit d’entreprise en vue d’élargir le marché de l’emploi et résoudre le chômage.

Les opérateurs économiques algériens et chinois sont appelés à renforcer les échanges d’expériences dans de nombreux domaines. Il s’agit également d’opportunités qu’il ne faut pas perdre dans une démarche des échanges équilibrés avec les pays partenaires de l’Algérie, sachant que l’Algérie a le plus grand marché de la région.  Pour le président de la cap, il est tout à fait clair qu’il faut soutenir et accompagner l’action des entrepreneurs algériens pour renforcer leurs capacités dans tous les domaines de la vie économique. Pour lui, «les opérateurs algériens doivent s’intéresser à ce genre d’initiatives du secteur privé. En fait, parmi les points à l’ordre du jour de cette rencontre figurent la formation, le transfert de technologie et les possibilités d’approfondissement des conventions existantes pour ensuite engager ensemble l’action d’investissement en tenant compte des besoins du marché algérien et des entreprises algériennes. Les deux parties ont aussi convenu d’étudier les moyens de concrétiser les accords déjà signés dans de nombreux domaines, à l’instar du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) en Algérie. M. M’rakach souligne que les opérateurs économiques algériens sont demandeurs d’un transfert de technologies et de savoir-faire. Le partenariat entre les deux parties doit être, selon

M. Yang Gualegu, mutuellement bénéfique et l’échange profitable pour les deux parties.

Par ailleurs, les deux parties ont affirmé que le marché algérien est extrêmement porteur et présente plusieurs opportunités pour les investisseurs chinois, plus que dans les autres pays du sud de la Méditerranée dans un contexte de crise financière en Europe. A vrai dire, l’Algérie remplit toutes les conditions permettant d’entreprendre des partenariats bénéfiques.
 

Farid Bouyahia