L’OM donne le ton. Après avoir enchaîné deux victoires convaincantes face au Bayer Leverkusen et au Benfica Lisbonne, l’équipe olympienne s’est offert une promenade de santé ce dimanche à Albertville face à Willem II (5-0). Décidément en grande forme, Batshuayi y est allé de son doublé. Cheyrou, Imbula et Thauvin ont également participé à la fête.
L’Olympique de Marseille a décidément fière allure. Après le Benfica Lisbonne et le Bayer Leverkusen, c’est Willem II qui a fait les frais de son excellente préparation ce dimanche à Albertville (5-0). L’équipe néerlandaise, promue en Eredivisie, a permis à Marcelo Bielsa de changer quelque peu son plan de jeu, passant du 3-1-3-3 au 4-3-3, avec un seul changement par rapport au duel avec Benfica, la titularisation de Jérémy Morel à la place de Lucas Mendes.
Batshuayi taille patron
Sinon, un schéma classique qui porte ses fruits depuis le début de la préparation estivale. Véritable révélation, Michy Batshuayi s’est cette fois fendu d’un doublé, quelques jours seulement après ses réalisations face à Leverkusen et Benfica. Une forme olympique pour le jeune Belge qui s’est apparemment acclimaté sans aucune difficulté sous ses nouvelles couleurs. Incisifs, appliqués et pour le moins réalistes, les Olympiens ont réalisé un match plein, bien mis sur orbite, il est vrai, par un coup-franc direct de Florian Thauvin.
Rarement habitués à marquer, Benoît Cheyrou et Giannelli Imbula ont participé à la fête en inscrivant chacun un but. Si le premier a trouvé la faille d’une reprise de volée du gauche, le second s’est illustré en reprenant à bout portant un ballon en deux temps. De quoi redonner le sourire à un effectif qui a rarement connu un dénouement aussi flatteur l’an passé.
A deux semaines de la reprise de la Ligue 1 et de leur déplacement à Bastia en ouverture, les coéquipiers de Steve Mandanda, par ailleurs rentré sur le terrain en seconde période, paraissent quasiment prêts. Des buts, un jeu porté vers l’avant, une défense solide, l’OM a fière allure. La méthode Bielsa parait efficace, reste à ses hommes de conserver ce rythme effréné dans l’hexagone pour tenter de défendre leurs chances. Avec pourquoi pas l’envie de bousculer la hiérarchie ?