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Critiques Séries : The Strain. Saison 1. Episode 3. Gone Smooth.

Publié le 28 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Strain // saison 1. Episode 3. Gone Smooth.


La scène d’introduction de « Gone Smooth » nous montre comment les vampires tentent de se camoufler dans le monde que l’on connaît. C’est donc Richard Sammel (Inglourious Basterds, Casino Royale) qui s’y colle à merveille dans le rôle de Thomas Eichorst. J’ai déjà hâte de le retrouver dans un prochain épisode de la série. Un peu comme avec l’épisode précédent, j’ai l’impression que cette série évolue très rapidement et que l’on ne voit donc pas vraiment le temps passer. C’est ce que je préfère dans le sens où au moins, je ne passe pas mon temps à regarder ma montre et à me demander quand est-ce que le calvaire va s’achever (c’est en ce moment ce que je me dis avec la dernière saison de True Blood). Pour en revenir à The Strain, la série développe aussi petit à petit les diverses associations d’idées et surtout le fait qu’une épidémie est en marche. A la fin de l’épisode précédent, cette petite fille qui faisait partie des passagers de l’avion avait but le sang de son père dans son bain. Une scène terrifiante et rapide qui laissait présager du bon pour la suite. Et le bon c’est Goodweather qui débarque chez eux afin de constater les dégâts mais qui ne va malheureusement rien trouver de bien intéressant. C’en est presque dommage mais bon, il faut tout de même conserver le mystère de la créature jusqu’à la fin de l’épisode.
Puisque c’est à la fin de l’épisode que Goodweather et toute l’équipe du CDC vont pouvoir voir enfin à quoi ressemble cette créature assoiffée de sang et de son asticot qui sort de la bouche des gens infectés. Tout au long de l’épisode on nous rappelle à quel point dans la mythologie, les vampires sont bien loin d’être des Edward Cullen sexy qui brillent au soleil. Loin de là. Ce sont des créatures terrifiantes. Guillermo del Toro a donc su revenir à la vraie créature qu’est le vampire afin de nous délivrer quelque chose de particulièrement bon et jouissif. C’est en effet, tout ce que l’on peut attendre de al part de The Strain et j’ai hâte de voir la suite. On a donc la transformation de Eichorst au début de l’épisode, cet autre passager de l’avion, Ansel Barbour (incarnée par Nikolai Witschi) qui nous plonge dans son quotidienne. Si l’on n’avait pas forcément vu comment cela se passait cette transformation, c’est au travers de cet homme que l’on peut la voir à merveille. J’aime beaucoup les moments où l’on entend ce bruit sourd, ce besoin de soif, et petit à petit la transformation de la réaction de son chien face à lui (au réveil il est tout accueillant et à la fin de l’épisode, il lui aboie dessus).

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Je me demande comment tout cela va évoluer, surtout maintennt que la femme d’Ansel a vu ce dernier boire du sang à même le récipient (par contre il faut tout de même remarquer que des gens laissent traîner des steaks dans un plat au frigo sans avoir peur que la viande sèche…). Peu importe. Si l’on en revient aussi à l’aspect transformation, nous avons cet homme qui va perdre son pénis dans sa transformation. Du coup, les vampires sont donc voués à ne pas pouvoir se reproduire par voie sexuelle ? Ou bien même à ne pas avoir de relations sexuelles. C’est encore une fois la preuve que toutes ces romances de vampires (The Vampire Diaries, Twilight, etc.) sont beaucoup plus ridicules car ici on en revient encore une fois au mythe du vampire, le vrai mythe. Avec cet épisode, je crois que Nora est en train de devenir l’un des meilleurs personnages de The Strain. J’ai adoré ses diverses interventions qui sont, en plus d’être pertinentes, de vrais moments. Il y aussi la fin de l’épisode qui prouve à quel point tout le monde sait se battre face à ce genre de créature (éviter l’asticot, faire en sorte de le piéger, etc.). Finalement, ce nouvel épisode de The Strain était une très bonne idée, permettant de voir à quel point la série sait très bien s’y prendre avec son univers. Petit à petit tout se met en place et l’on a constamment envie d’en voir plus.
Note : 8.5/10. En bref, certainement l’épisode le plus solide jusqu’ici.


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