Ma troisieme partie est constituée de résumés de travaux de physique expérimentale et de leurs applications en divers domaines et puis de mes commentaires « vachards » !
Paradoxical pigeons are the latest quantum conundrum
Electron interferometry could test new quantum effect
1 : Il y eut d’abord un chat , puis des chatons de Schrödinger, maintenant voilà qu’ une équipe internationale de physiciens vient de mettre au point un nouveau paradoxe liées aux animaux impliquant des «pigeons quantiques » ! Jeff Tollaksen de l'Université Chapman en Californie et ses collègues en Israël, Italie et Royaume-Uni ont proposé un scénario tout aussi bizarre surnommé «l'effet quantique du casier". Le paradoxe commence par l'observation que quand vous mettez trois pigeons dans deux casiers, il y aura toujours au moins deux pigeons dans le même trou. Mais selon l'analyse quantique de l'équipe, il est aussi possible qu’ aucun des pigeons ne partage un trou…..
«C'est une de ces choses qui semblent être impossible», dit Tollaksen. Mais c’ est une conséquence directe de la mécanique quantique, et il ajoute: «Il peut y avoir vraiment des implications immenses
Pour vérifier leurs conclusions, Tollaksen et ses collègues proposent une expérience dans laquelle trois électrons voyagent à travers un interféromètre. Il s'agit essentiellement d'un diviseur de faisceau qui crée deux voies séparées pour les électrons, qui se réunissent ensuite à nouveau.
Parce qu'il n'y a que deux chemins possibles, vous vous attendez au moins à ce que deux électrons partagent un même chemin. Si oui, alors les deux se seront rapprochés et interagiront : car leurs charges électriques identiques se repoussent, en déviant légèrement de leurs trajectoires. Les physiciens pourront ensuite, détecter ces déviations lorsque les trois électrons se réunissent quand les chemins convergent. Mais, Tollaksen affirme que puisque que leurs calculs le montrent il n'y a pas deux des trois électrons qui effectivement suivront la même voie, alors aucune des déviations ne sera observée.
Les physiciens n’ont pas encore fait d’expériences, mais Tollaksen est confiant dans leurs résultats. «Je suis sûr que ce sera confirmé expérimentalement très bientôt», dit-il. Les nouveaux résultats semblent «fascinants», explique Leonard Susskind de l'Université de Stanford. "Je suppose que le nouvel effet sera une étape sérieuse dans la compréhension des corrélations quantiques »
Mon commentaire : Mes lecteurs ne s’étonneront pas ! Cela fait 100 fois que je dis ici que ce serait peut-être une bonne idée de tester empiriquement ce type de spéculations avant que quiconque tire des conclusions, discute des implications, et nous balance des publications où les théories spéculatives exagérées sont poussées à l’extrême !Ah ces affamés de gloire qui pensent renouveler le paradoxe EPR et succéder à EINSTEIN ou à BOHM!
Un communiquant américain ( Petethepop) rentre dans une explication qui va loin et qui concerne la phase quantique ….Il existe à l’ échelle quantique des « résistances complexes « ( des impédances ) qui ne varient pas et empêchent de faire communiquer l'énergie / information. TOUT CE QUI PEUT PASSER SE REDUIT A LA PHASE DE L’ONDE QUANTIQUE……( ce serait peut -cela un « bout » de l’explication sur la « non -localité quantique » partielle et l’intrication ….. si le sub quantique n’y intervenait pas ?)
Dans les manips actuelles ( CEA/ INSTITUT ETC ) on a développé diverses stratégies dites« par mesures faibles » … « Faire semblant de ne pas y toucher » est utilisé dans une étape intermédiaire pour ne perturber la phase quantique que légèrement, et par conséquent ne pas faire effondrer la fonction d'onde et détruire la superposition des états . La conférence de Berlin de ce printemps 2014 sur l'information quantique et la mesure a conclu dans ce sens et le mécanisme causal de cette histoire de «pas deux pigeons dans la même boîte » résiderait dans la symétrie du temps lors des mesures faibles opérées sur la phase quantique.( LIRE AUSSI « une breve sur le monde quantique de HENRI DUTHU 7 mars 2014)
How to avoid earthquakes when storing carbon dioxide underground
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Mapping faults and monitoring seismicity could make storage less risky
Shaking all over: waste-water study could boost carbon storage
2 : Des stratégies pour réduire les risques liés au stockage du dioxyde de carbone sous terre peuvent être développées par l'étude de l'activité sismique associée à l'élimination des eaux usées dans l'industrie du pétrole et du gaz. C'est la conclusion du géophysicien James Verdon, de l'Université de Bristol au Royaume-Uni, qui a regardé les études de cas de 11 sites d'injection d'eaux usées aux États-Unis. Il a constaté que les petits tremblements de terre provoqués par l'élimination de l'eau se produisent surtout dans la roche située au –dessous de l’endroit où l'eau est stockée et non au-dessus: voilà pour lui quelque chose de prometteur pour tousceux qui veulent capturer le dioxyde de carbone et le stocker sous terre.
Comme la société a du mal à réduire les émissions mondiales de gaz à effet, un certain nombre de scientifiques croient que la capture et stockage du carbone (CCS) seront nécessaires pour enrayer le changement climatique. L e CCS consiste à injecter du dioxyde de carbone dans des formations rocheuses en sous-sol profond. Cependant, il y a beaucoup de préoccupations sur son efficacité . Une première inquiétude vient de ce que le processus pourrait déclencher des tremblements de terre qui pourraient causer des fissures dans la roche de piégeage et qui permettraient au gaz de s'échapper à nouveau…
"Si l'injection de CO2commence par provoquer un problème , elle pourrait se manifester dans de plus petits événements , lesquels pourraient être détectés par un appareil de surveillance sensible", dit VERDON . "Cette information pourrait être alors utilisée pour modifier le programme d'injection, peut-être en réduisant le taux d'injection ou par le forage d'un nouveau puits dans une autre partie du réservoir."
Verdon pense qu'il est important que la question de la sismicité induite soit prise au sérieux et honnêtement communiquée au public, mais il pense également que cela doit être mis en balance avec les risques liés au changement climatique.
"Il y aura toujours un risque que le CSC déclenche une sismicité et nous devrions faire le mieux possible que nous pouvons pour évaluer et surveiller les sites et éviter cette situation," dit-il. "Mais les risques de ne pas pousser de l'avant avec la CCS l’emportent largement sur les risques à le faire."
La recherche est décrite dans Environmental Research Letters (ERL).
Mon commentaire : je ne suis pas spécialiste en sismologie mais cette interrogation est intéressante :pourquoi dans les zones Etats-Uniennes où l’on pratique l’injection d’eau et d’additifs désorbants dans le sol pour en extraire et en recueillir le méthane , pourquoi , dis je , des petits tremblements de terre ont ils été multipliés par un facteur 20 à 50 en diverses régions ???? Dans quelle mesure l’injection de co2 liquide pourrait-elle produire les mêmes résultats ???? Je ne crois pas que les premières manips d’injection de CO2 aient été suivies en permanence au sismographe et je doute qu un chef de chantier reçoive très positivement ce type de suggestion , car j ai lu que la relaxation sismique des terrains n’est jamais immédiate dans le cas de l’extraction de gaz de schistes ……
Je propose donc à mes lecteurs de lire les commentaires américains sur mon lien et je n’en extrais que ce paragraphe , fortement désabusé et même critique que je vous traduis : »
Le concept de la séquestration du CO2 est un gaspillage d'argent pour aucun avantage. Les millions d'affamés dans le monde ont besoin d'électricité pas chère pour é lever le niveau de vie et d’une meilleure production alimentaire laquelle provient de l'approvisionnement en eau, en chaleur (par exemple à effet de serre dans les pays froids) et d’une meilleure croissance des plantes. »
Le projet expérimental européen d'enfouissement du CO2 à Ketzin, en Allemagne, vient d'entamer une première étape . 60 000 tonnes de CO2 vont être injectées, pendant les deux prochaines années, à 800 mètres sous terre. Si l'expérience s'avère concluante, elle stimulerait peut –etre le développement de cette technologie douteuse pour beaucoup de monde !. Cyniquement les gens constatent que les fournisseurs d'énergie s'emparent de la nouvelle technologie pour « pouvoir émettre autant de CO2 qu'actuellement » et réfutent l'argument selon lequel cette technologie serait une solution transitoire jusqu'à ce que les énergies renouvelables puissent couvrir entièrement les besoins en énergie. . De plus le coût de la tonne de CO2 enfouie est évaluée entre 40 et 60 euros alors que les fournisseurs allemands d'énergie au charbon se sont vus allouer des quotas d'émission de CO2 gratuits qui leur offre une marge de manœuvre supplémentaire . En tout projet indusriel , fut il « vert » très apparent , il faut savoir « renifler » l’odeur subtile des bénéfices et des dividendes !!!!!
Autres titres à consulter pour ameliorer votre anglais!
---New medical probe combines sound and electromagnetic induction
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---make storage less risky
----Charging up with jumping droplets
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Energy-harvesting device taps into atmospheric humidity
----Scattered neutrons could mimic DAMA-LIBRA's 'dark matter' modulation