True Blood // Saison 7. Episode 6. Karma.
Sarah Newlin, mon personnage préféré de True Blood est en train de devenir… Dieu. C’était quelque chose à quoi il fallait plus ou moins s’attendre dans le sens où Sarah est
quelqu’un qui a toujours été en marge des autres. Et elle a toujours été un symbole dans cette série, un personnage qui n’est jamais mort et qui trouve toujours le moyen de se sortir de
situations particulièrement périlleuses. Car c’était aussi l’enjeu je suppose de cet épisode, nous prouver qu’elle a réussi à s’en sortir des yakusas, en plus de s’en être déjà sorti l’an dernier
alors qu’elle était l’une des responsables de cette plaie sur les vampires. Mais au fond, ce personnage est en train de devenir de plus en plus sombre, de plus en plus fascinant et l’issue de cet
épisode prouve que True Blood a énormément besoin d’elle, surtout pour clôturer cette terriblement mauvaise saison. Du coup, cet épisode n’était pas aussi raté que certains
précédents et c’est déjà une très bonne chose. Jusque là, il n’y avait qu’un seul épisode de réellement bon, le reste était à la fois ennuyeux ou complètement en charpie. Elle pourrait donc
devenir maintenant le potentiel sauveur des vampires, être un moyen pour les guérir. Dit comme ça c’est vraiment spécial mais au fond la série parvient à s’en sortir à merveille et je ne pouvais
pas demander mieux de la part de la série.
Car le résultat est bel et bien là, juste en face de notre nez. Je pense que c’est donc une saison parfaite pour ce personnage, pour que l’on prenne le temps de la voir gérer cette crise de l’Hep
V car d’un côté c’est aussi à cause d’elle que tout cela est arrivé. Ensuite nous avons Bill, qui se retrouve infecté avec l’Hep V. On sent qu’il y a quelque chose qui se prépare de ce point de
vue là. Je suppose que Bill ou Eric va devoir mourir à l’issue de la saison mais ce n’est pas encore au menu. Sarah ne pourra pas sauver les deux, surtout que je suis persuadé qu’elle ne voudrait
pas forcément les sauver. Cet épisode tente aussi de donner à la crise de l’Hep V un côté plus politique, plus économique. La crise est quelque chose qui agite du monde chez les vampires et la
série parvient à le mettre en avant. J’attendais ça depuis le premier épisode de la saison, surtout que le premier épisode avait plutôt l’impression de plonger les téléspectateurs dans une sorte
de sous épisode de The Walking Dead. Et ce n’est pas vraiment ce que je souhaitais quand j’ai vu le cliffangher de l’année dernière. Bien au contraire. Pourtant, le fait que les
vampires soient une plus grande organisation n’a jamais aidé True Blood.

Note : 7/10. En bref, Sarah Newlin est peut-être le Dieu dont True Blood avait besoin.