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New food – New life

Par Vanessa | Pouzet

Il y a quelques semaines, j’ai appris que j’avais des intolérances alimentaires (je vous raconte tout). Nous sommes de plus en plus nombreux à découvrir que ce que nous mangeons, nous rend vraiment malade et ce depuis des années. On finit par mettre ces douleurs sur le dos du stress, pour ne pas dire que c’est juste dans notre tête… puisque qu’aucun médicament ne les soulagent. Les symptômes sont variés, cumulables (c’est bien plus sympa), et il peuvent se déclencher à distance de l’aliment en mal toléré (de 3h à plusieurs jours après), on appelle ça aussi des allergies retardées. Il est donc bien compliqué de faire un lien.

Avec le recul, et la lecture enrichissante de mon carnet de santé de 35948 pages (merci maman), je peux dire que je traîne ça depuis ma plus tendre enfance, malgré une alimentation équilibrée et saine. Peut-être pas assez variée, mais au pays du pain et du fromage, on ne laisse la variété que pour les fruits et les légumes. On trouve systématiquement du lait de vache sous toutes ses formes et du blé à chaque repas, il y en a absolument partout (même dans des produits où il ne devrait pas y en avoir, grrrr). Je n’avais aucun répit, mes anti-corps étaient en tenue de combat 24/24 puisque c’est exactement ce qui me rendait malade. Au boulot les gars, elle vient de se faire une tartine au munster, GO GO GO !!! J’ai d’autres intolérances car mon corps est un tantinet en mode guerrier, mais il est bien plus facile d’enlever un aliment qu’on ne mange pas à chaque bouchée. Deux mois après mon test, le bilan est carrément hallucinant : je n’ai plus rien, je suis en grande forme, j’ai même grossi (et moi ça me fait plaisir) ça parait magique mais ça ne l’est pas ! J’ai encore du mal à me dire que c’est possible, cela a tellement fait partie de mon quotidien, je pensais être comme ça. La France semble être parfaitement en retard sur le sujet des intolérances, même carrément frileuse. Il faut dire que les intolérances au gluten et au lait de vache sont les plus courantes, et ça passe mal chez nous. Les médias nous disent que c’est « tendance » d’arrêter ces aliments, image plutôt péjorative et superficielle qui ne correspond pas du tout à la réalité : peu de gens arrêtent pour le plaisir (moi je n’en connais pas), restos peu nombreux, produits sans risque limités, régime excluant. Je me souviens de mes premières courses, ça bouscule les habitudes : le rayon fromage pas la peine, les petits gâteaux non, la charcuterie à moins de taper dans le top du top c’est bourré de lait… ah tant pis je vais direct à la bière (ben non plus aaaaaaah). Quoi il n’y a que le rayon quinoa pour moi !?!! Je vais manger comme une perruche… super tendance la nana. En plus, les rayons sans gluten sont collés au rayon tofu à volonté… je n’ai rien contre le tofu mais moi j’aime l’entrecôte, les pommes sautées à l’huile d’olive, la glace au chocolat et je n’aime pas faire mes courses au rayon régime et autres compléments alimentaires. Au magasin bio, le rayon est à côté des croquettes pour animaux… bienvenue à Jardiland Vaness ! La gourmandise en faisant ses courses faut oublier, mais ce n’est pas grave car il y a le marché où je peux me faire plaisir. De beaux produits pas transformés, pas d’étiquettes à lire, le paradis culinaire. Je me permets à rêver à des produits parfaitement étiquetés que je pourrais acheter facilement… mais pourquoi ils ne le font pas… ah oui j’imagine que beaucoup de marques verraient leur succès diminuer. On préférera acheter un produit plus « propre », plus « pur ». En tout cas c’est une nouvelle vie trop géniale, je cuisine beaucoup beaucoup, tout le temps en fait. Le contenu de mes placards a changé et ça me facilite la vie, je sais que je peux y piocher sans crainte. Je… enfin nous découvrons une cuisine plus parfumée et plus variée qu’avant : des farines différentes (riz, châtaigne, maïs, tapioca, coco, millet…), des laits végétaux, des huiles aussi. Les recettes que je laisserai ici seront certainement sans gluten et sans lactose, et vous verrez c’est drôlement bon ! Et si je viens manger chez vous, vous pourrez aisément me préparer un plat… Il existe des tests sanguins pour détecter les intolérances alimentaires (comme le test imupro) qui coûtent pas loin d’un bras. Mon docteur a travaillé sur un test moins onéreux et surtout plus adapté aux habitudes alimentaires françaises : le test immuscreen 134 réalisable à Paris (laboratoire notre dame des champs et laboratoire saint sulpice). Ces tests ne sont pas remboursés par la sécurité sociale en France, mais on se doute qu’on ne le fait pas pour le plaisir. Il est important de ne pas changer ses habitudes alimentaires, pour ne pas fausser les résultats. Comme je ne suis pas une spécialiste, je vous conseille cet article si vous souhaitez des renseignements sur les intolérances alimentaires. Je suis aussi pas loin si vous voulez me poser des questions. mix-sans-gluten-4mix-sans-gluten-1

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