Magazine Société

La maladie des émotions

Publié le 30 juillet 2014 par Raymond Viger

Des femmes qui auraient voulu terminer une relation qui ne les satisfaisait plus. Mais leur dépendance affective les garde prisonnières de cette vie de couple. La seule alternative qu’elles ont trouvé; le suicide.

Un homme a été agressé par un pédophile dans sa jeunesse. Incapable de surmonter cet événement il a tenté de noyer sa souffrance dans l’alcool. Insatisfait d’une vie où il a l’impression de tourner en rond, il veut en finir au plus vite.

Des joueurs compulsifs ayant tout perdu au Casino ou dans les machines gobe-sous. Après avoir tout essayé pour se refaire (emprunter à tout le monde, voler et inventer toutes sortes de magouilles), devant l’incapacité de trouver de nouvelles façons de s’en sortir, face à la honte de devoir affronter leurs responsabilités, l’idée de mourir devient la seule solution qui leur reste.

Le suicide de nos émotions

Et que dire de celle-ci qui mange ses émotions, une autre qui n’ose plus manger pour tout contrôler. Ou encore tenter de trouver une place dans une secte pour se trouver. Quand la fuite dans l’alcool, la drogue, la dépendance affective ou autre ne suffit plus pour engourdir nos souffrances, le suicide peut devenir la seule avenue qui s’offre à nous.

Qu’ont en commun tous ces comportements qui peuvent avoir comme finalité le suicide? Des événements de la vie nous brasse, nous bouscule. Pris individuellement, nous pourrions passer à travers chacun de ces événements. Agression, perte d’emplois, rupture amoureuse, décès d’un proche… Mais quand le nombre d’événements devient trop imposant.

Quand il y a trop d’incidents qui se produisent sur une courte période de temps. Nous pouvons perdre le contrôle de notre vie. Nous avons été émotionnellement blessé. Nous avons tenté de trouver un mode de vie pour survivre face à ces souffrances. Mais ces comportements ont fini par nous blesser encore plus.

Une extrême vulnérabilité

Ces événements nous ébranlent. Le temps et le soutien de nos proches peuvent nous permettre de revenir à notre état stable. Mais quand le temps n’y est pas. Quand le soutien ne l’est plus. Nous devenons vulnérable, sensible.

Ce n’est pas en les moralisant sur leur comportement que nous pouvons en arriver à les aider. Offrons-leur soutien pour trouver de nouveaux choix. De l’écoute. Beaucoup d’amour. Blessés dans nos émotions, c’est par celles-ci que nous pourrons guérir.

Sur notre blog, notre site Internet ou encore dans notre magazine Reflet de Société, vous avez lu les témoignages de personnes qui sont touchés par l’anorexie, la crise suicidaire, le gambling, l’alcoolisme, la toxicomanie ou encore qui ont fait parti d’une secte.

Et si un jour c’était ton tour…

Après avoir lu ces reportages, posez-vous le questions suivantes : tous ces gens sont-ils si différents entre eux? Leur vécu est-il similaire malgré que les chemins qu’ils ont pris soient si différents? Tous ces gens sont-ils différents de ce que nous sommes ? Et si un jour c’est nous qui vivions ces difficultés… quels chemins prendrons-nous ?

Ressources en prévention du suicide:

Pour le Québec: 1-866-APPELLE (277-3553). Site Internet. Les CLSC peuvent aussi vous aider.

La France: Infosuicide 01 45 39 40 00. SOS Suicide: 0 825 120 364  SOS Amitié: 0 820 066 056.

La Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.

La Suisse: Stop Suicide.

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Autres textes sur le Suicide:

Guide d’intervention de crise auprès de personnes suicidaires


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