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Les journalistes en pèlerinage

Publié le 20 mai 2008 par Micheljanva

Voici un compte-rendu du 1er pèlerinage des médias :

Une cinquantaine de journalistes et communicants ont participé samedi 17 mai dernier au premier pèlerinage parisien du monde des médias. Une démarche à laquelle le Saint-Siège avait accordée une bénédiction apostolique. Le parcours choisi avec soin prévoyait de suivre les traces de saint François de Sales, patron des journalistes, à Paris.

Pj_3 C’est donc dans la chapelle du Monastère de la Visitation (fondé par Jeanne de Chantal et François de Sales) que le P. Matthieu Rougé, curé de Sainte-Clotilde et aumônier des parlementaires, a ouvert la première conférence de la journée. Il a notamment donné en exemple le saint, parti évangéliser seul le canton de Genève, en pleine Réforme protestante au XVIIe siècle. Mais pour François de Sales, «c’est par la charité qu’il fallait alors ébranler les murs de Genève». Il y a donc un art d’accueillir l’adversité dans la charité, de manier à la fois force et douceur, qui peut inspirer les hommes de médias.

Ensuite, dans la très belle chapelle ND des Anges (Paris 6e), Mgr Michel Aupetit, vicaire général à Paris, a conduit la méditation de trois mystères du Rosaire (Annonciation, Couronnement d’épines et Pentecôte), en les appliquant au travail du journaliste. Question posée par Mgr Aupetit : «à l’époque de la Passion du Christ, qui les journalistes auraient-ils interrogé : le centurion romain, Hérode, Pilate ? Sûrement pas les disciples, qui de toute façon avaient fui…» Une manière de dire que les journalistes passent parfois à côté de l’événement, le vrai

Enfin, dernière conférence dans la paroisse Saint-François de Sales (Paris 17e), de Mgr Patrick Descourtieux, ancien recteur de la Trinité-des-Monts à Rome. Conférence qui portait sur la «Bonne nouvelle», qui peut nous sembler parfois du déjà-vu, du connu, alors que le fait divers horrible, lui, donne une impression de nouveauté. Paradoxe qu’avait déjà relevé Tertullien : «le Christ n’a rien apporté de nouveau. Mais il s’est apporté lui-même comme nouveauté». Conclusion : mieux vaut rester sobre dans la délivrance d’informations, pour ne pas entrer dans le voyeurisme.

Dernière recommandation, toujours à l’exemple de saint François de Sales, parcourant la Savoie à dos de mulet et écrivant le magnifique Traité de l’amour de Dieu : nécessité, parfois laborieuse, mais indispensable, d’articuler vie active, trépidante des journalistes, et vie contemplative… Cette première initiative pour y répondre ne devrait donc pas rester sans lendemain."

Michel Janva (merci à AP)


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