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ALCOOL: L'excès à la quarantaine double le risque de troubles cognitifs – American Journal of Geriatric Psychiatry

Publié le 02 août 2014 par Santelog @santelog

Un problème d’alcool à la quarantaine double risque de troubles sévères de la mémoire en fin de vie, selon cette étude de l’Université d’Exeter. Les conclusions, publiées dans l’American Journal of Geriatric Psychiatry mettent en évidence le lien entre une consommation excessive d’alcool à l’âge adulte et le risque élevé de démence et proposent de faire le test CAGE…pour savoir où on en est avec l’alcool. 

ALCOOL: L'excès à la quarantaine double le risque de troubles cognitifs – American Journal of Geriatric Psychiatry
Les chercheurs de l’Université d’Exeter ont étudié cette association sur 6.542 adultes d’âge moyen nés entre 1931 et 1941, participant à l’étude américaine Health and Retirement Study. Les participants ont été évalués une première fois en 1992 puis tous les 2 ans, de 1996 à 2010, pour leurs antécédents de consommation d’alcool à l’aide du questionnaire CAGE (Cut down, Annoyed, Guilty, Eye-opener). L’analyse montre que des antécédents d’excès réguliers d’alcool multiplient par 2 le risque de troubles sévères de la mémoire.

Un risque certain de déficience cognitive lié à l’alcool : Le Dr Iain Lang commente ses résultats : «  Tout problème d’alcool à tout moment de la vie augmente le risque d troubles de la mémoire plus tard dans la vie « . Ce qui suggère que ce problème de santé publique doit être pris en compte dans la prévention et les prévisions d’incidence de la démence, que d’autres recherches sont nécessaires sur les dangers associés à la consommation d’alcool tout au long de la vie, et que le questionnaire CAGE peut offrir aux médecins un moyen pratique pour identifier les personnes à risque de déficience cognitive lié à l’alcool.

CAGE ou 4 questions pour identifier un éventuel problème avec l’alcool :

1.   Avez-vous déjà éprouvé le sentiment de devoir réduire votre consommation d’alcool?

2.   Des proches ont-t-ils déjà critiqué votre consommation d’alcool?

3.   Vous êtes-vous déjà senti mal ou coupable au sujet de votre consommation d’alcool?

4.   Vous êtes-vous déjà servi un verre au réveil le matin pour calmer vos nerfs ou vous débarrasser d’une gueule de bois?

L’abus d’alcool peut également avoir un impact sur ​​la cognition plus tard dans la vie, ce qui n’implique pas –précisent les auteurs- devoir s’abstenir totalement de boire de l’alcool. Un verre de vin rouge de temps à autre pourrait même contribuer à réduire le risque de démence….

Source: American Journal of Geriatric Psychiatry 9 June 2014 doi:10.1016/j.jagp.2014.06.001 History of alcohol use disorders and risk of severe cognitive impairment: A nineteen-year prospective cohort study

ALCOOL: L'excès à la quarantaine double le risque de troubles cognitifs – American Journal of Geriatric Psychiatry
Lire aussi:BINGE DRINKING: Un problème avec l’alcool? Un test en 2 questions pour le détecter -


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