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Il paraîtrait...

Publié le 03 août 2014 par Ericguillotte
dimanche 3 août 2014

- que nonupler est l'action de multiplier par neuf, ou de faire du neuf avec du vieux, ou de faire un œuf avec un bœuf ? Quadrupler ou quintupler, les bonheurs et les plaisirs, ne doit pas jamais, jamais, jamais, être oublié. Parfois, on pense que sextupler est le fait de multiplier aussi, mais il n’en est rien. Sextupler, famille des mots dont l’étymologie historique fallacieuse débute par le verbe silvoupler, est une demande implicite à une personne qu’on tutoie, sex-tupler. De la même façon, on peut demander à cette même personne un beau billet pour faire de jolies courses, centupler. Le dictionnaire des étymologies fallacieuses devrait être dans toutes les bibliothèques. On fait ce qu’on veut avec ce qu’on peut, on fait ce qu’on veut avec ce qu’on veut, bref, on fait ce qu’on veut.

- que de janvier 1973 au 30 juin 2006, il fallait vendre 100 000 albums pour devenir disque d'Or. Depuis le 1er juillet 2009, il n'en faut plus que 50 000 pour être disque d'Or, et 100 000 pour devenir disque de Platine. Bonne nouvelle pour les écrivains qui seront best-seller quand leur mère et leur tonton auront acheté leur livre. Et puis, il suffira d’un seul élément pour faire une paire, de cinq paires pour faire une douzaine, de deux douzaines pour faire vingt, ce qui sera plus pratique pour compter. On pourra transporter ainsi plus dans personnes dans les bus et les avions. Même les ilparaitrait pourraient comporter un trio de deux paragraphes afin de soulager les pulpes digitales de certains, auteur et commentateurs. On fait ce qu’on veut avec ce qu’on peut, on fait ce qu’on veut avec ce qu’on veut, bref, on fait ce qu’on veut.

- que dans la Bible, rien n'indique que le fruit défendu croqué par Eve est une pomme. La référence fréquente à la pomme pourrait être due au fait qu'en latin, pomum signifie fruit. Classique, la mauvaise traduction, en latin, on l’a vu, avec les connaissances qu’on sait pour la réputation de la pomme, mais aussi en espagnol, quand est constipado et debil, faible et enrhumé, et non jeune femme de téléréalité aux intestins noués, ou en anglais, au cœur d’une affair dramatic, qui pourrait inquiéter n’importe quel cerveau français, mais qui n’est autre qu’une liaison amoureuse spectaculaire. Et là, on se dit, en quoi ? Pourquoi le serait-elle, spectaculaire ? Et cette question peut rester sans réponse. Ou alors on utilise un faux-ami, lexical, un mot pour s’échapper, ou humain, pour s’échapper aussi. Salut, je dois aller voir un pote. On fait ce qu’on veut avec ce qu’on peut, on fait ce qu’on veut avec ce qu’on veut, bref, on fait ce qu’on veut.


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