Une semaine sans déo, c’est possible ?
Cette mission ressemble à un défi sauf que ce n’en est pas un. C’est un oubli qui s’est transformé un peu volontairement en test. Une semaine sans déodorant, pour une fille, c’est un crime.
L’histoire est brève : j’ai oublié de mettre dans ma valise mon déodorant. Je ne m’en suis aperçus que le matin juste après ma douche. Ce jour-là, il ne faisait pas encore très chaud donc, ne suant pas, je me suis dit que je pourrais l’éviter. Qu’après tout, une douche était largement suffisante et que c’était les magazines (ces vilains pousseurs à la consommation) qui nous incitaient à en porter. Et puis, tout le monde le sait : les filles ne puent pas, n’est-ce pas ?
Il y a celles qui osent le no make-up. Avec les avis négatifs sur les déodorants, va t-on se mettre au no-déo ? Ces dernières années, on a pointé du doigt les déodorants à cause de leurs compositions. Toxique, polluant, les déodorants sont accusés de tous les maux. Résultat, on a envie de s’en passer.Mon oubli a donc résonné comme une expérience à faire : tenir une semaine sans déo. Sauf qu’en hiver, je m’en serai mieux sortie. Imaginez vous marchant sous le soleil ou allongée sur la plage ! Je vous assure que même avec les aisselles épilées de près (les poils retiennent la sueur), ma fraîcheur n’était pas garantie.
Ma première option : elle est ancestrale, c’est le talc. Sauf que la poudre blanche sous les bras, ce n’est pas très glamour. Sinon, il y a aussi les remèdes de grand-mère que l’on dégote sur internet, astucieuses mais pas vraiment pratiques et pas pour les feignantes. Ma seconde option, c’est d’utiliser la lingette au cours de la journée mais, là c’est l’environnement qui n’est pas content.
Mon bilan : je n’ai résisté qu’au bout de 3 jours. Par peur d’être détectée par le marchand de journaux ou le restaurateur. J’évitais même de lever les bras. Bref, je miserai sur les déos bios désormais.
By Sophie Tagel