Masters of Sex // Saison 2. Episode 3. Fight.
« Fight » est l’équivalent dans Masters of Sex à « The Suitcase » de Mad Men (4.07). Je dois avouer qu’il y
a une sorte de ressemblance entre ces deux épisodes que j’apprécie beaucoup. Car elle fonctionne terriblement bien. En effet, cet épisode de Masters of Sex se concentre sur la
relation entre Bill et Virginia. J’aime beaucoup la relation qu’il y a entre les deux personnages car elle fonctionne. Ce n’est pas le premier épisode qui cherche à la mettre en avant cette
relation mais je dois avouer que cet épisode était assez symbolique. Il prend les personnages comme ils sont actuellement, cabossés par les échecs et la première saison. On retrouve donc tout ce
qui fait la force de cette série dans cet épisode et je dois avouer que j’ai adoré. J’ai été conquis par cet épisode et je dois avouer que la série ne m’avait jamais vraiment autant séduite
auparavant. C’est bel et bien la preuve qu’il y a quelque chose qui s’est passé, tout simplement. « Fight » a aussi une timeline particulièrement, rythmée par ce que
l’on peut voir à la télévision dans cette chambre d’hôtel. Cet épisode réussi donc à faire quelque chose comme Mad Men peut aussi le faire (bien plus souvent, certes). Mais cet
épisode génère aussi un aspect émotionnel particulièrement fort, grâce à des révélations, des performances d’acteurs assez brillantes.
Tout fonctionne donc terriblement bien. C’est un épisode brillant par rapport à ce que la télévision peut actuellement accomplir en télévision. Je me demande si Masters of Sex
pourrait avoir la même longévité mais aussi la même qualité qu’une Mad Men au fil des saisons. « Fight » se situe donc dans une chambre d’hôtel avec nos deux
protagonistes préférés. Peu de choses vont venir déranger les discussions et leurs petits moments partagés à part le room service (qui offre d’ailleurs quelque chose d’assez sympathique dans son
ensemble). On va donc comprendre ce qui anime réellement ces deux personnages, ce qui les touche, ce qui fait qu’ils sont eux même. Petit à petit l’épisode fait alors monter un certain sentiment
de pression qui prouve qu’il y a un joli travail de fait. On ne pouvait pas demander mieux de la part de la série, tout simplement. On ressent par ailleurs la tension sexuelle pourtant retenue
comme il fallait. L’épisode ne voulait pas trop en faire non plus. Après tout ce n’est que le début de la saison et ils ne peuvent pas griller toutes les cartes tout de suite. Les dialogues sont
alors soignés, brillants et offrent une belle vision des choses qui fonctionne terriblement.
Note : 10/10. En bref, brillant.