Que vous inspirerait un perroquet (enfin je crois) vous disant subitement "coucou"?
A priori, cela devrait surprendre. Autant que moi à recevoir tous ces messages de "coucou" à longueur de SMS ou de messages divers et variés. Même le président de mon conseil syndical m’a laissée une note très sérieuse qui démarrait par "coucou". Je n’en suis pas revenue.
Je me sens renvoyée dans les comptines pour enfants dont, une en particulier, où il était question d’une forêt lointaine où on entendait un coucou qui du haut de son grand chêne répondait au hibou "coucou, hibou!"
On jouait aussi au jeu de cache cache - coucou avec les bébés pour les faire rire.
Plus ténébreux, le film "vol au dessus d’un nid de coucous" dont l’action, saisissante, se déroulait dans un asile psychiatrique.
Serions nous retombés en enfance ou devenus tous frappa dingues? J’hésite. Le petit coucou souhaité en passant est devenu omniprésent selon, pour ceux qui l'ignoreraient, une mode incontournable des mots et des expressions qui émaillent notre manière de parler
Ces dernières années, "à très vite" qui ne voulait rien dire sinon à jamais, a bénéficié de tous les suffrages. Nous avons aussi été envoutés par "ça ne va pas le faire" ou bien " ça fait sens " dont le sens demeure improbable.
Qu’allons nous donc inventer en guise de salut ou bonjour?
Hibou?