Murder in the First // Saison 1. Episode 8. Win Some, Lose Some.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que cet épisode soit la conclusion du procès d’Erich Blunt. Alors que le procès arrive à son terme et que tout le monde est en train de
préparer son plaidoyer final, son avocat, malin comme tout, va prendre le risque de faire témoigner Erich Blunt et au fond cela va payer puisque ce dernier va s’en sortir royalement bien. Le
procès en lui-même est un aspect que j’ai beaucoup aimé dans la saison et accessoirement dans cet épisode où l’on sent que tout s’accélère d’un coup. Mais je ne m’attendais pas du tout à ce que
cet épisode soit plus ou moins le dernier de la saison dans le sens où il conclut l’intrigue que l’on suit depuis le début. Avec deux épisodes encore, je suppose que la série va très probablement
lancer la seconde saison et une toute nouvelle intrigue. Mais je me demande tout de même comment ils vont tout mettre en place. Petit à petit, Murder in the First parvient à
construire un univers judiciaire propice à la conclusion et au doute du téléspectateur. Je me doutais bien qu’il allait s’en sortir mais je n’en étais pas sûr. Pire, quand il monte à la barre,
j’ai l’impression que la série tente justement de ruiner les chances d’Erich de gagner son procès.
Même son avocat pense plus ou moins que tout est perdu jusqu’au plaidoyer qu’il va parvenir à faire et qui va venir sauver tout simplement, tout simplement. La manière dont le résultat est mis en
scène m’a aussi beaucoup plu. Le fait que l’on ait le point de vue d’Erich et le fait qu’il semble complètement perdu à l’idée de gagner ou non son propre procès était une belle façon de mettre
cette révélation en scène. Je ne pouvais pas en attendre moins de la part de Murder in the First. Du point de vue de Hildy, j’ai envie de m’inquiéter. Cette dernière est éprise
au fond de ses histoires à la fois avec le procès, avec Terry mais aussi avec les autres personnages de la série. D’ailleurs, sa relation avec Terry est quelque chose que j’ai toujours autant de
mal à cerner d’autant plus que Terry ne s’embête pas et se permet de s’amuser à droite et à gauche. Après tout, c’est un homme et c’est l’impression que l’on nous donne, qu’il n’a rien de
romantique et qu’il a simplement des besoins. Mais ce n’est pas ce que je préfère dans cette série. Surtout quand à côté on a Bill dont la relation avec Barbara est en train d’exploser, tout
simplement. Et c’est la faute de… Erich bien entendu.
Note : 5.5/10.