Quand le café ne suffit plus.

Je n’ai jamais été aussi pressée d’être en vacances. J’aime tellement mon travail que je n’avais même jamais eu l’envie de m’arrêter. Seulement, là, ce n’est plus une question d’envie, mais bel et bien une question de vie ou de mort (c’est pas tout à fait vrai mais j’ai toujours rêvé de dire ça). En tout cas, j’en ai désespérement besoin. Car, quand le cerveau ne répond plus, qu’on enchaîne boulette sur boulette, qu’on est incapable de rester concentré, qu’on n’est plus capable de tenir plusieurs projets en même temps correctement, c’est qu’il faut absolument s’arrêter. 
Mais genre vraiment décrocher totalement au point de passer des semaines en ermite dans une hutte en paille sans aucun réseau téléphonique, avec pour seul contact la nature et l’odeur du mouton mort.

L’avantage d’être son propre patron, c’est qu’on n’a pas besoin de demander la permission avant de poser des vacances. Mais avant de se permettre le repos salvateur, il faut absolument boucler ses dossiers. Et c’est là que ça coince. Parce que je crois être arrivée au bout de mes limites, même le café ne suffit plus. Je suis là, dans la lune, à tenter d’envoyer des infos à mon cerveau, du genre « fais ci, fais ça, va ici, pense à ça » qui n’arrivent apparemment pas à destination. Soit mon cerveau est en grève, soit il est grillé, soit j’ai fait une fausse manip’ et je suis passée en version espagnole comme Buzz L’Eclair auquel cas on ne parlerait plus la même langue ce qui expliquerait bien des choses.

Quelqu’un aurait un dico Français-Espagnol ?

Je suis aussi preneuse de conseils (hors drogue) visant à me remettre sur les rails !

xoxo