Direction plein Ouest vers le désert de Thar et Jaisalmer (80 000 habitants).
Depuis notre bus, le paysage apparaît de plus en plus aride
De temps en temps, on aperçoit une antilope, un coyote que l’on distingue à peine tant ils se confondent avec le sol sablonneux. Quelques dunes isolées se détachent au loin ainsi que des arbres d’une espèce encore jamais rencontrée jusqu’à présent.
C’est aujourd’hui que l’on va supporter les températures les plus chaudes de notre séjour en Inde, les 50° vont être atteints.
En fin d’après-midi, un vent chaud et brûlant se lève lorsque nous nous présentons sur le site de Vyas Chhatri.
Vyas Chhatri est un lieu de crémation situé sur les hauteurs de Jaisalmer
et qui comporte de nombreux cénotaphes érigés en mémoire des défunts incinérés à cet endroit
Si Vyas Chhatri attire de nombreux touristes c’est aussi parce qu’il offre une vue imprenable sur Jaisalmer et qu’un coucher de soleil sur la ville depuis cet endroit est un spectacle inoubliable. Hélas, trois fois hélas, en ce début de soirée et à cause du vent, l’horizon est complètement obscurci et de spectacle il n’y en aura pas. Mais même sans l’éclairage de l’astre couchant, la vue sur le Fort de Jaisalmer vaut quand même le déplacement
Ce Fort, nous allons le visiter le lendemain matin de bonne heure afin de pouvoir bénéficier d’une température plus clémente.
Avant de nous y rendre, petit détour par le lac Gadisar bordé par le temple de Gaje Rupechwa qui est dédié à Shiva.
Jaisalmer fut fondée en 1156 par Jaisal, un souverain Bhati. Les Bhati règnèrent sur la région jusqu’en 1947, année de l’indépendance.
A l’intérieur de la citadelle protégée par d’imposantes murailles, un dédalle de ruelles étroites relie les habitations, les boutiques, les ateliers d’artisans, les temples… 3 000 personne y vivent.
Nous pénétrons dans la fort par une des quatre portes d’accès
et démarrons notre découverte par la place Dussehra Chowk
avant de nous faufiler avec plaisir dans les petites rues escarpées.
la coupole du temple Laxminarayan
La ville s’est ensuite étendue tout autour de la citadelle
Bien évidemment nous faisons également un petit tour dans cette partie de la cité.
Compte tenu de l’heure matinale, les rues ne sons pas encore très animées.
un cinéma
Comme à l’intérieur du fort, les havelî (maisons de maître) sont sculptées et ciselées avec une extraordinaire minutie
En fin d’après-midi, la petite balade réalisée à dos de dromadaire pour nous rendre sur les quelques dunes de la région et y siroter un petit verre tout en admirant le coucher de soleil aurait pu être sympa bien qu’hyper-touristique, malheureusement un vent de sable suffisamment fort pour masquer l’horizon nous empêche comme la veille d’assister au spectacle annoncé.
Autre déception, ces quelques collines de sable sont devenues un véritable dépotoir du fait des bouteilles vides, verres en plastique et emballages divers abandonnés là sans aucun scrupule par les touristes…
Lamentable !
(28 et 29 mai 2014)