règlement de compte à OK Poutine

mon indignation et mes combats ne sont pas à géométrie variable, ceux qui me lisent régulièrement depuis assez longtemps le savent. je n’ai rien en effet d’un militant aveuglé par son idéologie, et ne me sent pas obligé de répondre aux consignes voire aux diktats de mon parti, comme certains orthodoxes répondant à une discipline de fer, ou à l’opinion majoritaire d’un troupeau bêlant.  je ne  me sens pas forcé de choisir non plus entre un gouvernement d’extrême droite (Poutine) et un autre gouvernement d’extrême droite ( Netanyahou) ni même au profit d’Obama ou d’Hollande… comme certains ont voulu m’y réduire sur twitter, en m’accusant de pensée binaire et en me traitant de primate… Bel argument. Tout ceci est grotesque. C’est donner la palme aux feignants, qui ne prennent jamais de risques…

Libre de mes orientations politiques,  que moi au moins je prends la peine et le courage (il en faut) de tenter de définir, je dis (et écris…)  ce que je ressens et qui me semble juste. C’est pourquoi   je suis très étonné,  désagréablement s’entend, puisque moi au moins j’accepte que l’on ne soit pas d’accord avec moi à condition de s’opposer respectueusement, d’être l’objet d’attaques et d’insultes de gens qui ne savent pas débattre, argumenter posément, échanger des arguments, ce qui devrait être la logique ( bien plus saine celle là)  de tout réseau social,  en plus d’échanger des informations. Mais manifestement il  y a  par delà la masse majoritaire des silencieux  sur la toile un paquet d’extrémistes qui se croient tout permis parce qu’ils sont derrière un clavier. Ils se déchargent  volontiers sur le premier venu, dès qu’il commet le crime de lèse-majesté ultime, celui de ne pas être d’accord avec eux (ce qui leur est proprement insupportable) de toute leur rancœur, leur agressivité, leurs frustrations  et leur impuissance… Tout en ne courant jamais le risque de s’exposer et de soumettre leurs idées et un discours construit, comme le fait usuellement un blogueur, à la possibilité du débat; dont ils ne veulent surtout pas : avoir raison seul ou en meute est bien plus confortable… Et c’est ainsi que, même gauchiste, on est  ou devient un beau jour plus à droite que d’autres, plus radicaux. C’est facile.

J’ai choisi une autre voie, plus exigeante quant à moi, et j’en suis fier. je ne me suis jamais senti obligé en effet de penser comme la meute des plus extrêmes… à la pensée plus convenue et qui sous prétexte d’échapper aux manipulations se réfugient dans je ne sais quelle théorie du complot, qui comporte des dangers tout aussi réels et condamnables à mon sens que ceux de l’extrême droite, des fachos et des réacs de tous poils. Et pour défendre cet humanisme dont je me sens porteur, je suis prêt à me battre y compris contre les brebis galeuses de mon propre mouvement politique, dans lequel il y a manifestement besoin de faire un petit nettoyage… Des idées répugnantes y règnent, qui sous prétexte de lutter contre le capitalisme, font l’amalgame pour seul exemple entre les juifs, ce qui relèvent du racisme, et les forces de l’argent contre lesquelles il nous faut lutter lorsqu’elles sont porteuses de logiques qui vont à l’encontre de l’intérêt collectif.

Suis-je assez clair ? Ou faut-il que je développe encore ?