Enter Pyongyang
La capitale de la Corée du Nord filmée de manière roborative. On ressent cet oxymore comme factice, comme un exercice de style trop lisse, superficiel, à la limite de la propagande mensongère.
D'un autre côté, la Corée du Nord, fermée comme une coquille sur un monde en carton des années 50, fantasme communiste totalitaire s'ouvre doucement, sans doute grâce à de telles initiatives qui paraissent si ingénues.
Dans cette vidéo, on peut voir des images du métro. Encore faut-il savoir que les rares touristes n'ont accès qu'à deux stations, le reste leur étant interdit. Toute communication avec un Coréen lambda est forclose. Le pays se visite comme dans une bulle aseptisée avec sans cesse un ou plusieurs guides officiels qui donnent les directives et les autorisations de filmer. Seul un hôtel à Pyongyang accueille les rares touristes (à peu près 4 000 par an); du reste, un seul étage est ouvert, le reste du bâtiment étant plongé dans l'obscurité.
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