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J+1

Publié le 11 août 2014 par Ninnissa

Et voilà que la fin a pris sa place. Je suis partie.

Ma peine s’est installée chez moi. Elle ne le sait pas encore mais je compte bien la planter, je pars bientot en vacances. Les vacances « j’oublie tout » potes barbeuc playa!

Prendre une décision difficile c’est difficile.
Pas de la prendre, mais de s’y tenir… Je suis faible, inconsciente et « optimistiquement folle ». Je decide des choses mais peux me laisser aisément corrompre à la moindre occasion. Je suis lache je pars en catimini. J’ai peur que l’on me retienne. Meme si dans le fond j’espere qu’on me retiendra. L’espoir ce sentiment illogique…

Je n’ai plus de raison, je viens de claquer tout mon quota pour 2014. Cela signifie que je vais faire n’importe quoi jusqu’à la fin de l’année. Passion régression, régression frisson, frisson consternation.

Entre depression et introspection je vais devoir faire mon deuil de l’amour. Mon deuil de « celui qui… ». En essayant de ne pas trop m’abimer. C’est mon truc l’autodestruction… Ca calme mes angoisses…

Comme toujours il est si dur de quitter quelqu’un qu’on aime. On le sent prisonnier et perdu dans une relation qui ne l’anime pas ou plus. On essaye de lui transmettre son enthousiasme, puis, quand en vain, il peine à y trouver un quelconque plaisir voire bonheur, il est temps de lui rendre sa liberté. Avant qu’il ne nous deteste, avant qu’il ne tue ce qu’on ressent, avant qu’on ne le deteste.

« Je prefere partir avec mon amour intact, plutot que de te voir le détruire à petit feu »

Un amour en solo vaut mieux qu’une haine à deux. Non? J’en sais rien finalement. J’aime la vie. J’aime etre remplie de bons sentiments, un pan de ma vie est si deprimant que je suis la plus heureuse lorsque j’aime.

Et si l’amour n’etait tout simplement qu’un concept chimerique visant à se rassurer? Car oui aimer quelqu’un c’est compter sur lui pour nous rendre heureux. C’est « dépendre » de lui. L’amour c’est pour les faibles et les depressifs donc?

Et cette autre question qui me taraude depuis tant d’annees :

« Faut il etre/avoir été malheureux pour pouvoir ressentir de vraies choses? Vouloir acceder au bonheur et s’en donner les moyens? »

Je suis attirée par les ames profondes et meurtries, pas seulement parce que la mienne l’est aussi, mais parce que combattre ses demons à deux, se comprendre, s’entraider, construire sa victoire à deux c’est pour moi ce qui permet de construire une relation solide.
« Vainquons nos demons ensemble et rejouissons nous de cette victoire ensemble. »

Je veux motiver celui que j’aime comme je veux qu’il me motive.
« Mon ami, mon amant, mon amour, mon Prozac » :)
Quelle lourde responsabilité pour lui.

Quand un homme a peur des responsabilités c’est foutu.
Tel est le cas ici.

Voilà il me manque déjà à J+1, car je n’ai plus aucun droit sur lui. Je ne suis plus celle qui sera dans ses bras. Celle qui lui sourira. Celle qui glissera ses mains dans ses cheveux, celle qu’il sentira au reveil, celle à qui il fera l’amour le matin les cheveux en bataille…
J’ai abandonné tout ça, pour lui et pour moi.
Je ne sais toujours pas si j’ai fait le bon choix.

On se parle, oui, mais peu à peu on perdra notre complicité, notre intimité pour finalement redevenir des inconnus…


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